Le nouveau président du Conseil supérieur de la communication (CSC) Mathias Tankoano a assuré jeudi, qu’il compte ramener ‘’la sérénité’’ au sein de l’institution, après les déboires judiciaires de son prédécesseur et la grave crise interne qui s’en est suivie.
«Nous comptons dans l’immédiat ramener la sérénité au sein de la maison» a affirmé jeudi, Mathias Tankoano, à sa sortie d’audience avec le président du Faso Rock Marc Christian Kaboré.
En rappel, le CSC a été miné par une guerre de clans, après l’emprisonnement (septembre 2017) et la mise à l’écart de son ancienne présidente Nathalie Somé, accusée de malversations financières.
M. Tankoano a indiqué qu’un comité de cinq conseillers a été mis en place pour écouter le personnel et faire des recommandations, afin de ramener les agents au travail.
Il a précisé que la guéguerre qui a existé au CSC ne remet pas en cause la bonne marche de l’institution de régulation de l’information et de la communication.
«Ces guéguerres sont inhérentes à toute institution et à toute structure», a soutenu l’ex conseillé du président Kaboré, élue à la tête d’un nouveau collège de conseillers, le 20 juillet dernier.
Le magistrat dit être venu présenter son équipe et solliciter les conseils du chef de l’Etat.
«Nous sommes venus solliciter son accompagnement, ses conseils et ses orientations pour que nous puissions placer le CSC dans le concert des institutions républicaines, accomplir notre mission au bonheur du peuple et surtout dans la démocratie» a renchéri le président du CSC.
La nouvelle équipe est élue pour un mandat de 4 ans non renouvelable qui va de 2017 à 2021.
Notons que des organisations professionnelles majeures des médias se sont offusquées, du processus de désignation des conseillers et de la non élection d’un professionnel des médias, à la tête de l’instance de régulation.