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Fête de l’Aïd El Kebir: A Ouagadougou, les musulmans ont prié pour la concorde nationale

Publié le mercredi 22 aout 2018  |  AIB
Tabaski
© aOuaga.com par A.O
Tabaski 2017 : la grande prière à Ouaga en présence du cardinal
Vendredi 1er septembre 2017. Ouagadougou. Place de la nation. Le grand imam de Ouaga, El hadj Aboubacar Sana, a dirigé la grande prière de la Tabaski en présence du cardinal Philippe Ouédraogo
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Ouagadougou - Les fidèles musulmans du Burkina Faso ont célébré mardi, la fête de l’Aïd El Kebir communément appelé Tabaski, au cours de laquelle, ils ont prié pour la concorde nationale, condition sine qua non de développement du pays, a constaté l’AIB.

«Nous demandons au bon Dieu de toujours préserver la cohésion sociale dans notre pays», a affirmé le représentant du grand Iman de Ouagadougou, El Hadj Cheick Adama Zoungrana.

M. Zoungrana qui a dirigé la prière de Tabaski, à la place de la Nation de Ouagadougou, a signalé que la concorde nationale constitue une nécessité pour les Burkinabè de vivre en commun et de développer le Burkina Faso.

«Nous appelons tous les fils et filles à l’union et nous demandons au bon Dieu la paix pour notre pays», a-t-il confié devant des milliers de fidèles musulmans.

Le représentant du grand Iman a, par ailleurs, condamné différentes actions des «forces du mal» sur le pays, qui selon lui, sont proscrites par la religion islamique.

De son avis, tous les êtres humains sont égaux devant Dieu et nul n’a le droit d’ôter la vie à autrui.

El Hadj Cheick Adama Zoungrana a précisé que l’islam recommande la tolérance, la solidarité et la paix.

Pour sa part, le 2e vice-président de la communauté musulmane El Hadj Hatimi Demé, estime que tous les musulmans et adeptes d’autres confessions religieuses doivent se donner la main pour le bien être du Burkina Faso.

«Nous devons travailler dans la cohésion sociale pour le développement de notre pays», a-t-il soutenu.

M. Demé précise qu’à cette fête de Tabaski, la religion souhaite que le partage se fasse en trois parties à savoir une partie pour la famille, une autre pour le voisinage et la 3e pour les nécessiteux.

Le président des affaires islamiques de la communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) El Hadj Cheick Mahamadou Bandé, a salué la cohabitation pacifique des confessions religieuses du pays.

Pour lui, c’est une «véritable» richesse qui existe au Burkina Faso, au regard des différentes violences entre les religions en Afrique et dans le monde entier.

M. Bandé a expliqué qu’un musulman, selon les principes islamiques, peut immoler un mouton ou une chèvre, en fonction de ses moyens, à cette fête de l’Aïd El Kebir.

Il a souligné que 5 à 7 musulmans peuvent s’associer pour immoler un chameau ou un bœuf pour la fête.

«Je souhaite que la paix règne toujours au Burkina Faso et que Dieu nous bénisse tous», a conclu le chargé des affaires islamiques de la CMBF.

no/ik/ak
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