Les quotidiens burkinabè évoquent ce vendredi, la reprise, la veille (après plus de deux semaines de pause) du procès du putsch manqué du 15 septembre 2015.
«Reprise du procès du putsch manque : le soldat de première classe, Sidiki Ouattara, nie les fait», affiche le journal Le Quotidien qui précise que le procès du coup d’Etat manqué a repris, hier jeudi au Tribunal militaire de Ouagadougou, délocalisé dans la salle des fêtes de Ouaga 2000.
Le quotidien national Sidwaya, pour sa part, parle de «l’accusé +analphabète+ et ses déclarations contradictoires, soulignant que le procès a repris avec l’interrogatoire du soldat de 1ère classe, Sidiki Ouattara, âgé de 25 ans et poursuivi pour complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, meurtre, coups et blessures volontaires et dégradation de biens.
«La reprise du procès du putsch manqué a ressemblé à une rentrée de classes pour les accusés, qui ont marqué leurs retrouvailles, le 16 août 2018 à la salle des fêtes de Ouaga 2000, par des accolades, des tapotements et des rires aux éclats», rapporte Sidwaya.
L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, relate que l’accusé Ouattara ne parle pas suffisamment bien le français et l’a signifié au président de la chambre de première instance du Tribunal militaire de Ouagadougou par l’intermédiaire de son avocat Me Alexandre Lassané Daboné.
Le Pays, autre quotidien privé, titre : «Le soldat Sidiki Ouattara ne reconnait pas les faits», là où Aujourd’hui au Faso mentionne : «Un illettré qui nie tout en bloc».