Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Burkina : Un mouvement de la société civile rejette le nouveau code électoral

Publié le vendredi 17 aout 2018  |  AIB
Un
© aOuaga.com par Zunon Tape Alban Serges
Un mouvement politique de la diaspora burkinabè en tournée en Côte d’Ivoire
Mercredi 01 Août 2018 Abidjan. Le Mouvement politique dénommé" C`est Le Moment" présidé par M. Moumouni Pograwa s`est dit favorable au code électoral qui permet aux Burkinabés de l`étrangers ou de la Diaspora de participer aux élections prochaines.
Comment


Ouagadougou - L’Alliance panafricaine pour le changement (APC) a rejeté jeudi, au cours d’une conférence de presse, le nouveau code électoral, qui selon elle, empêchera beaucoup des Burkinabè résidant en Côte d’Ivoire, de voter.

« Nous rejetons le nouveau code électoral et demandons au gouvernement de trouver une solution diplomatique face aux bourdes que leurs communications auraient causées pour nos compatriotes vivant surtout en Côte d’ivoire », a déclaré le secrétaire général de l’APC, Gilbert Yaméogo.

L’Assemblée nationale burkinabè a octroyé le droit de vote, le 30 juillet dernier, à la diaspora burkinabè, sur présentation de la carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) et du passeport ordinaire.

Face à l’exclusion de la carte consulaire (uniquement délivrée en Côte d’Ivoire et au Gabon, ndlr), l’opposition politique crie à «fraude programmée» et prévoit des manifestations les jours à venir.

D’après M. Yaméogo, les policiers et les gendarmes (ivoiriens) rétorquent aux Burkinabè vivant en Côte d’ivoire, que leurs cartes consulaires n’est plus valables selon les dires des autorités burkinabè.

«Nos parents résidant en Côte d’Ivoire nous informent régulièrement depuis l’ouverture de ce débat (le vote du nouveau code électoral ndlr) que la situation surtout dans ce pays est devenue pénible», soutient-il.

De ce fait, Gilbert Yaméogo a demandé «la suspension de la délivrance de la carte consulaire et la prise de mesures fortes pour doter nos compatriotes de documents fiables et à moindre coût».

L’APC a enfin déploré la mauvaise gestion des affaires publiques et l’incapacité du gouvernement à faire face au terrorisme et à l’insécurité alimentaire.


or/ ik/no/ys/ata
Commentaires