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Sidwaya N° 7479 du 14/8/2013

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Biotechnologie moderne en Afrique : Des apprenants s’imprègnent de l’expérience du Burkina Faso
Publié le mercredi 14 aout 2013   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Le Dr Oumar Traoré de l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA), donne une conférence


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Dans le cadre du Forum ouvert sur la biotechnologie en Afrique (OFAB), Dr Oumar Traoré de l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA), a livré, mercredi 7 août 2013 à Ouagadougou, une conférence publique sur l’« expérience du Burkina Faso dans la mise en place de la biotechnologie moderne ».

Une vingtaine de personnes, dont des étudiants en majorité, ont bénéficié, le mercredi 7 août 2013 à Ouagadougou, d’une communication sur la biotechnologie. L’initiative est du Forum ouvert sur la biotechnologie en Afrique (OFAB) (en anglais, Open forum on agricultural biotechnology in Africa). Le conférencier principal, Dr Oumar Traoré a échangé avec les participants sur le thème : « Expérience du Burkina Faso dans la mise en œuvre de la biotechnologie moderne ». Responsable du volet productions agricoles à l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA), Dr Traoré a d’emblée, énuméré les différentes étapes avant d’arriver à la biotechnologie au « pays des Hommes intègres ». A ce propos, le conférencier a indiqué que le Burkina Faso a, entre autres, adhéré à la Convention sur la diversité biologique (CDB), en 1993, ratifié le protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques relatifs à la CDB, en 2003. Selon Dr Oumar Traoré, c’est en 2006 que le pays a adopté la loi portant régime de sécurité en matière de biotechnologie. La relecture de cette loi a eu lieu en décembre 2012 et la nouvelle loi a été promulguée le 7 février 2013.
L’animateur de la conférence a souligné que l’adoption des cultures biotechnologique a de nombreux avantages. Il a précisé que pour le moment, la seule culture biotechnologique admise au Burkina Faso est le coton Bt. Revenant sur les avantages de cette variété de coton, le responsable du volet productions agricoles à l’INERA a mentionné que le coton Bt a des bénéfices socioéconomiques. Il a cité la diminution du nombre de pulvérisations d’insecticides, la productivité accrue du cotonnier, l’augmentation des revenus et la réduction de la pauvreté. Sans oublier la réduction des intoxications des agriculteurs, la réduction de la pénibilité du travail, ainsi que l’utilisation du temps réservé aux pulvérisations d’insecticides pour les autres tâches, etc.
Mais quels peuvent être les inconvénients des Organismes génétiquement modifiés (OGM) dont fait partie le coton Bt ? A cette question d’un participant, le conférencier a répondu qu’il n’en connaît pas. Selon lui, il y a eu environ 810 publications sur les OGM, mais aucune étude n’a pu déterminer avec exactitude, que les OGM sont dangereux pour l’être humain.
Le conférencier a reconnu qu’il y a des défis à relever au niveau de la culture du coton BT. Au nombre de ceux-ci, il a cité le maintien de la qualité du coton tout au long de la chaîne de production, l’amélioration des itinéraires techniques pour mieux exprimer les potentialités du coton Bt, le renforcement de la communication sur les biotechnologies et la biosécurité…
Au cours de l’exposé, Dr Oumar Traoré a révélé que dans le cadre de la promotion de la santé par l’amélioration de la qualité nutritionnelle du sorgho, un projet a été mis en place pour produire du « sorgho biofortifié » au Burkina Faso.

Alban KINI

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