L’attaque contre une équipe de gendarmerie burkinabè faisant six morts par l’explosion d’une mine samedi soir dans l’est du pays a été suivie de tirs nourris d’armes automatiques, a indiqué dimanche le ministère burkinabè en charge de la défense.
Il s’agit d’une équipe de la gendarmerie nationale, chargée de la sécurité du site minier de Boungou dans l’est du pays, qui faisait partie d’une escorte qui a roulé sur la mine, a indiqué le ministère de la Défense nationale et des Anciens combattants dans le communiqué.
Selon la même source, le véhicule en tête du convoi a sauté sur une mine artisanale, tuant quatre gendarmes et un civil. Le reste de l’équipe a ensuite subi des tirs nourris d’armes automatiques dans lesquels le cinquième gendarme a été tué, précise la même source.
Le Burkina Faso est régulièrement la cible d’attaques terroristes depuis 2015, notamment dans le nord, le centre et l’est.
Fin juillet, deux villageois ont été tués par des individus armés non identifiés dans le village de Kpendima, dans l’est du pays.
Depuis le 8 juillet, les unités du Groupement des forces anti-terroristes (GFAT) du Burkina Faso ont détruit, dans le Nord, des "bases terroristes" et interpellé une centaine d’individus suspects dont 60 ont été transférés aux services d’investigation, selon le ministère.