Ouagadougou - Les Conseils supérieurs de la communication (CSC) du Burkina et du Niger ambitionnent renforcer leur partenariat, a-t-on appris vendredi, à l’issue d’une audience au Premier ministère burkinabè.
Le président du CSC du Niger, Kabir Sani a affirmé vendredi à sa sortie d’audience avec le premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba, avoir convenu avec son homologue du Burkina Faso de travailler main en main pour que leur partenariat aille de l’avant.
«C’était pour rassurer le premier que nous allons travailler la main dans la main avec le nouveau président (du CSC du Burkina, Mathias Tankoano, Ndlr)», a indiqué le président du CSC du Niger, par ailleurs, représentant de la plateforme des régulateurs de l’UEMOA et de la Guinée.
Le CSC du Niger et celui du Burkina Faso, de l’avis de M. Sani, vivent les mêmes réalités et ont des défis communs à relever en terme de communication, de la Télévision numérique terrestre (TNT), etc.
Pour y parvenir, « nous avons prévu de faire une formation de CSC nigériens sur la TNT et nous allons inviter nos frères du Burkina pour assister à cette formation», foi de Kabir Sani.
Aujourd’hui, avec la question sécuritaire, le milieu des médias doit être très circonscrit et contrôlé. Le monitoring est essentiel dans le contrôle du contenu et il importe que le CSC du Burkina dispose d’un système dynamique, efficace de monitoring au contrôle du contenu, a souhaité le président du CSC nigérien.
M. Sani est présent à Ouagadougou, à l’occasion de l’installation de son homologue burkinabè, Mathias Tankoano, installé hier jeudi, dans ses nouvelles fonctions.