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MGF et mariage précoce : femmes militaires et paramilitaires sollicitées pour la lutte

Publié le samedi 11 aout 2018  |  AIB
Cérémonie
© présidence CI par David Zamblé
Cérémonie d`ouverture de la Conférence des Premières Dames de l`Afrique de l`Ouest et du Sahel sur la lutte contre le Travail des Enfants et l`Autonomisation des Femmes
Mardi 17 octobre 2017. Palais des Congrès du Sofitel Hôtel Ivoire. Les premières dames d’Afrique de l’Ouest réunies à Abidjan afin de lutter contre une démographie galopante qui, mal maîtrisée, génère la pauvreté dans cette région qui compte 330 millions d’habitants.
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Ouagadougou - Le Groupe d’action, de lobbying et de plaidoyer (GALOP) a tenu hier jeudi, une séance de sensibilisation et de plaidoyer sur la lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF) et les mariages précoces à l’endroit des femmes militaires et paramilitaires.

«La MGF reste une triste réalité dans 29 pays africains avec des prévalences variant entre 90 et 25%. Au Burkina, elle est estimée chez les femmes de 15 à 49 ans en 2015 à 67,3%, avec une tendance à la baisse chez les enfants de 0 à 14 ans chez qui on observe un taux de 11%», a déclaré la présidente du GALOP, Sika Kaboré, Première dame.

En ce concerne les mariages des mineurs, «si on y prend pas garde, en 2050 la moitié des filles mariées avant 18 ans seront africaines» a-t-elle prédit.

Au regard de cette situation, Mme Kaboré lance un appel à travailler dans le renforcement des actions entreprises par le gouvernement, les organisations de la société civile et les partenaires techniques et financiers dans un esprit de solidarité afin de vaincre efficacement ces fléaux.

Pour Mariam Lamizana, présidente de Voix de femmes «cette journée de sensibilisation et de plaidoyer à l’endroit des corps habillés est importante, car ce sont des professionnelles chargées de la sécurité et aussi des mères de famille».

Une fois de retour dans leurs casernes, elles vont sensibiliser les autres membres du corps pour qu’ils comprennent le bien-fondé de la lutte et la raison pour laquelle il faut l’accélérer, a renchéri Mme Lamizana.

Le GALOP est composé des femmes de membres du gouvernement, de l’épouse du président de l’Assemblée nationale, des épouses de personnalités politiques ainsi que de personnes-ressources et de bonne volonté.


ho/ys/bl
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