Débat sur le nouveau code électoral : « Le MPP demande à ses adversaires de cesser cette manipulation stérile et puérile »

Publié le mercredi 8 aout 2018 | aOuaga.com

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Sortie du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP)
«La vie de la Nation et ses positions sur les grandes questions du moment au plan national » ont suscité une sortie du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), parti de la majorité, à travers une conférence de presse, mardi 7 août 2018 à son siège à Ouagadougou.

(Simon Compaoré)

«La vie de la Nation et ses positions sur les grandes questions du moment au plan national » ont suscité une sortie du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), parti de la majorité, à travers une conférence de presse, mardi 7 août 2018 à son siège à Ouagadougou. Le vote des Burkinabè de la diaspora, en l’occurrence le nouveau code électoral, qui divise la classe politique, a été le principal sujet de cette rencontre, principalement animée par le ministre d’Etat, Simon Compaoré, président par intérim du MPP.

Adoptée le 30 juillet dernier par les députés de la majorité après que ceux de l’opposition ont claqué la porte, refusant de voter, la loi modificative du code électoral, alimente toujours les débats. La preuve, elle était encore ce mardi 7 août au centre de la conférence de presse animée par le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Il faut rappeler que la sortie du parti au pouvoir fait suite à une autre des partis d’opposition qui avaient promis de se battre pour faire échouer cette loi qu’ils ont qualifié de « fraude électorale ».
Mais « c’est avec étonnement » que le MPP et ses alliés découvrent une attitude « ondoyante et versatile » de l’opposition. «Monsieur Zéphirin Diabré, en personne, défendait, il y a juste quelques mois la nécessité d’aller au vote avec un document unique, en l’occurrence, la Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) », a relevé Simon Compaoré qui y voit de la « mauvaise foi manifeste de l’opposition, à l’image d’un danseur de Tango (un pas en avant et un pas en arrière) en brandissant des arguments de repli tel le fichier électoral, les pièces d’inscription et de vote et les lieux de vote ».
Le MPP, a aussi souligné Simon Compaoré dans sa déclaration liminaire, déplore le fait que «certains partis politiques arborant fièrement le statut de chef de file de l’opposition se laissent manipuler par ceux qui ont causé un tort à notre peuple ». A cet effet le MPP, par la voix de son président par intérim, demande à ses adversaires de cesser cette manipulation stérile et puérile ». Et de se demander quel camp a peur du vote des Burkinabè de l’étranger ? « Le MPP veut aussi gagner les élections de 2020 mais pas à n’importe quel prix comme l’opposition qui veut le pousser dans l’impasse », a t-il conclu.
Invitant les autres à arrêter de pinailler et à aller à l’essentiel, le parti Roch Marc Kaboré, plus que convaincu des avantages de la loi modificative, a souhaité que le gouvernement dépêche des « missions dans les pays où vivent nos compatriotes pour faciliter, au maximum, la délivrance des documents nécessaires pour participer au vote » de 2020.

Halima K

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