L’adjudant-chef Moussa Nébié dit Rambo, le meneur du groupe ayant perpétré le coup d’État manqué de 2015 au Burkina Faso, a reconnu vendredi les faits d’"attentat à la sûreté de l’État".
« Dans l’après-midi du 16 septembre (2015), j’ai reçu un ordre de mon supérieur hiérarchique, l’adjudant-chef major Éloi Badiel me demandant de procéder à l’arrestation du président de la transition et de son premier ministre », a déclaré à la barre, l’adjudant chef Nébié.
« J’ai démarré un véhicule, embarqué des hommes et nous sommes rendus à la présidence où se tenait le conseil des ministres. Après, m’être renseigné sur la salle du conseil, un des hommes m’a ouvert la porte j’y ai pénétré et indiqué au président Kafando (Michel) qu’on était attaqué et qu’il fallait le mettre en lieu sûr », a-t-il poursuivi.
« Sans hésitation, le président m’a suivi et je l’ai emmené dans son véhicule avec son garde du corps qui l’ont conduit à la résidence et j’ai suivi à bord d’un autre véhicule », a détaillé le sous officier de 53 ans.