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Baccalauréat 2018 : Les candidats du Soum vont composer en septembre

Publié le samedi 4 aout 2018  |  Service d’Information du Gouvernement
Conférence
© aOuaga.com par Aristide Ouédraogo
Conférence de presse du gouvernement sur la situation nationale
Ouagadougou. Jeudi 2 août 2018. Le gouvernement Burkinabè à organisé une conférence de presse pour permettre aux hommes de la presse de poser des questions sur la vie de la nation.
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Le 5ème numéro de la Conférence de presse du Gouvernement s’est tenu, ce jeudi 2 août 2018, dans la salle de conférences des Archives nationales à Ouagadougou. Aux cotés du ministre Porte-parole du Gouvernement Rémis Fulgance DANDJINOU, les ministres en charge de l’Administration territoriale Siméon SAWADOGO, de l’Enseignement supérieur Alkassoum MAIGA et de l’Education nationale Stanislas OUARO, ont abordé les questions relatives au Hadj 2018, au code électoral en rapport avec le vote des Burkinabè de l’extérieur, aux bilans des examens scolaires et universitaires ainsi qu’à l’actualité nationale.

Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation Siméon SAWADOGO, dans sa déclaration liminaire, s’est attardé sur la question des documents de votation que sont la Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) et le passeport comme le stipule la loi révisée portant code électoral du Burkina Faso. Selon lui, des concertations ont eu lieu entre les techniciens de son département, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), les partis politiques de l’opposition et de la majorité ainsi que les organisations de la société civile afin de dégager des points de consensus concernant ces documents de votation. Sur la question de la carte consulaire biométrique non prise en compte, le ministre Siméon SAWADOGO a expliqué son rejet par le fait qu’elle ne certifie pas la nationalité de l’individu et n’existe pas dans tous les pays où vivent nos compatriotes. Et d’ajouter que la rétention de la CNIB et du passeport vise des élections libres et transparentes, mais surtout une équité permettant d’unir l’ensemble des Burkinabè autour de ce vote. Il a par ailleurs rassuré les Burkinabè quant à la capacité de l’Office nationale d’identification (ONI) à produire près de 5 000 cartes d’identité par jour.

Concernant l’organisation du Hadj 2018, le ministre Siméon SAWADOGO a précisé que c’est au total 8 143 pèlerins inscrits auprès de 76 agences de voyage qui ont été retenus dans le cadre de l’accord signé entre le Burkina et l’Arabie Saoudite. Et c’est la compagnie Air Burkina et ses partenaires qui vont assurer le transport de 50% de ces pèlerins, les autres 50% par une compagnie Saoudienne et des vols sont prévus à Ouagadougou comme à Bobo-Dioulasso.

A la suite du ministre en charge de l’Administration territoriale, le ministre Alkassoum MAIGA a présenté les résultats de la session normale du baccalauréat. Sur un effectif total de 96 774 candidats à la session normale, 93 275 y ont effectivement pris part avec 38 178 admis, soit un taux de succès de 40,93%. Des résultats qui selon lui, procurent quelques motifs de satisfaction au regard du contexte socioéconomique du pays. Il a précisé cependant que toutes les dispositions sont prises pour permettre aux candidats de la province du Soum de composer le baccalauréat en septembre. Et pour résorber ces milliers de nouveaux bacheliers, le ministre Alkassoum MAIGA a rappelé que le gouvernement a entrepris d’ouvrir de nouvelles universités dans diverses régions du pays, tout en renforçant les capacités de celles existantes. A cela s’ajoute la création d’une école polytechnique à Ouagadougou avec 12 instituts.

Le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Stanislas OUARO a, à son tour, fait le bilan des examens de son département. Concernant le Certificat d’Etudes primaires, (CEP), la session 2018 a enregistré 369 789 candidats qui ont pris part à l’examen, avec 239 504 admis soit un taux de succès de 67,77 % contre 72,32% en 2017. Cette session a aussi enregistré 972 écoles ayant un taux de réussite de 100% contre 1 253 écoles en 2017. Pour le Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC), session 2018, 303 807 candidats y ont pris part avec 130 372 admis soit 42, 91% de taux de réussite, contre 28,83% en 2017. Cette session a enregistré 31 établissements ayant un taux de succès de 100%. Les examens de l’enseignement et la formation technique et professionnelle (BEP et CAP) ont enregistré au total 10 618 candidats pour un taux de réussite global de 49,52% dont 57,66% pour les BEP contre 39,70% pour les CAP.

Quant au déroulement du processus général d’organisation des examens de la session 2018, le ministre Stanislas OUARO a noté une satisfaction sur l’ensemble du territoire à l’exception du nord et du sahel pour des raisons sécuritaires et que les concours d’entrée en classes de 6ème, de 2nde et de 1ère année des BEP sont en cours de traitement.

Outres les questions inscrites à l’agenda de la conférence, les questions d’actualité ont porté entre autres sur les crises dans les conseils municipaux, les inondations à Ouagadougou et au changement de nom de l’Hôpital national Blaise COMPAORE en Centre hospitalier universitaire de Tengandogo. Sur ce dernier point, le ministre Porte-parole du Gouvernement a rappelé que l’hôpital n’est pas un don mais un prêt d’environ 60 millions de dollars, contracté par l’Etat burkinabè auprès de la Banque import-export Bank of china. En 2011, précise-t-il, « il y a un décret qui a créé cette structure hospitalière où il était écrit hôpital national Blaise COMPAORE, en 2015, l’hôpital a été érigé en Centre hospitalier universitaire avec la mention situé sur le site de Tengandogo et ensuite les statuts où l’on ne parle plus d’hôpital Blaise COMPAORE mais plutôt de Centre hospitalier universitaire de Tengandogo ». C’est partant de cette confusion que le gouvernement a voulu normaliser la situation de ce centre hospitalier en suivant la politique mise en place par le ministère de la santé, qui stipule que les hôpitaux de district doivent porter désormais le nom des localités où ils sont implantés. Toutefois, conclut le ministre DANDJINOU, « l’essentiel, n’est pas le changement de nom mais c’est de continuer de faire de cet l’hôpital, une référence où il y a une gestion saine et des soins de qualité qui sont administrés ».

Le Service d’Information du Gouvernement
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