Ouagadougou - Les 9 nouveaux membres du Conseil supérieur de la communication (CSC), nommés le 4 juillet dernier en conseil des ministres, ont prêté serment vendredi à Ouagadougou, devant le Conseil constitutionnel, a-t-on constaté.
Le nouveau président Soahanla Mathias Tankoano et son équipe ont promis solennellement de "bien et fidèlement remplir ma fonction de membre du Conseil supérieur de la communication, en toute indépendance et impartialité, de façon digne et loyale et de garder le secret des délibérations".
Le président Tankoano a laissé entendre que "le premier chantier qui va nous animer c’est effectivement ramener la sérénité au sein de la maison et surtout travailler à ne pas décevoir ceux qui nous ont désignés".
Il a poursuivi que "nous comprenons les appréhensions qui ont été dit ça et là, mais le seul message que nous avons c’est demander à toutes ces personnes qui ont des appréhensions de bien vouloir nous accompagner dans notre mission".
"Nous le disons du fond du cœur avec modestie et sincérité que nous demandons l’accompagnement de tout le monde particulièrement vous de la presse et de la communication et qui devrez nous accompagner pour que nous construisions un organe fort crédible au service uniquement du peuple burkinabé, le seul intérêt qui doit animer tout un chacun", a-t-il insisté.
Le président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou, à travers l’article 4 de la loi organique, a rappelé à M. Tankoano et ses "Hommes" qu’ils ont en charge la régulation du secteur de l’information et de la communication et de veiller à l’application de la législation relative à la communication au Burkina Faso.