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Burkina : Près de 10 milliards de stocks invendus dans le sous-secteur de l’Huilerie

Publié le samedi 4 aout 2018  |  AIB
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© Autre presse par DR
Le Burkinabé Mamady Sanoh réélu président de l`Association des transporteurs aériens francophones
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Ouagadougou - Les unités industrielles, notamment le sous-secteur de l’huilerie ont «près de 10 milliards de stocks invendus, une situation «difficile» pour les professionnels des industries burkinabè, a annoncé vendredi, le président du groupement professionnel des industriels du Burkina Faso, Mamady Sanoh.

«Aujourd’hui nous avons une situation extrêmement difficile dans nos unités industrielles notamment le sous-secteur de l’huilerie qui a près de 10 milliards de stocks invendus», a déclaré M. Sanoh à sa sortie d’audience avec le Premier ministre, en présence du ministre en charge du commerce.

Il a souligné avoir également échangé avec le Chef du gouvernement sur, entre autres questions ,«le cas de la SN-SOSUCO qui a aussi du sucre invendu de près de 15 mille tonnes, le cas des sous-traitances de ces industries qui sont les sociétés d’emballages comme Faso Plast et le cas de SAP Olympique qui a des stocks énormes».

A l’en croire, le Premier ministre les a rassurés de sa disponibilité à résoudre les différents problèmes et «des mesures sont déjà en cours qui doivent prendre effet à partir du mois de septembre», a indiqué le président du groupement professionnel des industriels.

Le ministre en charge du Commerce, Harouna Kaboré, a salué l’esprit de concertation qui a régné au cours de cette rencontre tout en reconnaissant l’importance des relations entre le gouvernement et le secteur privé pour développer de nouvelles unités industrielles mais aussi pour protéger celles qui existent déjà.

Selon M. Kaboré, l’ensemble des mesures qui ont été exposées par les industriels ont trouvé beaucoup de points de convergences et des instructions ont été données de continuer dans ce sens.

«Mercredi déjà, un certain nombre de mesures seront prises, ce sera l’occasion pour nous de les exposer pour qu’ils nous aide à leur opérationnalisation parce que sur le terrain nous avons besoin d’une forte collaboration pour combattre les indélicats», a soutenu le ministre.

Il a aussi assuré que le gouvernement est entrain de combattre les importations frauduleuses mais dit-il, «il faut arriver à ce que dans la politique du consommons local on inscrive définitivement ces produits manufacturés en terme de préférence».

Selon le ministre en charge du commerce, dans la quête de solutions durables, il est également important de respecter les règles du jeu au niveau de la régulation des importations.


als/bl/ak
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