L’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) a animé une conférence de presse, le jeudi 2 août 2018 à Ouagadougou, au cours de laquelle elle s’est exprimée sur l’adoption du nouveau code électoral.
L’adoption du code électoral par l’Assemblée nationale est une réelle victoire pour le renforcement de la démocratie au Burkina Faso. C’est le point de vue de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP), partagé au cours d’une conférence de presse, tenue le jeudi 2 août 2018, à Ouagadougou. Les animateurs du point de presse ont fait remarquer que le nouveau code est le fruit de multiples concertations engagées par le président Roch Marc Christian Kaboré. Pour eux, l’attitude de l’opposition politique est incompréhensible.
« Depuis une décennie, l‘opposition se bat pour la transparence des votes et la fiabilité des documents y relatifs. C’est une surprise qu’elle se batte pour faire admettre des pièces conçues seulement sur la base d’un acte de naissance », s’est demandé le coordonnateur de l’APMP, Clément Sawadogo.
Avec les journalistes, les conférenciers sont revenus sur la sécurité nationale notamment la lutte contre le terrorisme, la campagne agricole en cours, le code électoral et le vote des Burkinabè résidant à l’extérieur. Des sujets comme le procès du putsch manqué de 2015, l’exécution du PNDES et le forum national de la diaspora ont été au centre des échanges. L’autre point important de la rencontre avec les hommes de médias a été la présentation des partis nouvellement accueillis au sein de l’APMP. Le conférencier, François Tambi Kaboré, a traduit la satisfaction des partis de la majorité sur «les évolutions positives dans la guerre contre le terrorisme». Pour lui, les forces de défense et de sécurité ont de plus en plus d’initiatives dans la bataille, ce qui permet de déjouer et d’anticiper certaines attaques. La famille de la majorité présidentielle s’est élargie avec l’arrivée de 8 nouveaux partis dont Union pour la république (UPR) de Toussaint Coulibaly.