Lutte contre le cancer en Afrique : Des premières Dames à l’avant-garde

Publié le vendredi 3 aout 2018 | Sidwaya

© présidence CI par David Zamblé
Séminaire des premières dames des pays membres du groupe Afrique de l`organisation de la coopération islamique (OCI) sur le cancer
Jeudi 02 août 2018.Séminaire des Premières Dames des pays africains membres du Groupe Afrique de l`Organisation de la Coopération Islamique (OCI) sur la promotion des programmes de plaidoyer et de sensibilisation au cancer à Ouagadougou (Burkina Faso)

L’épouse du chef de l’Etat, Sika Kaboré, a ouvert le jeudi 2 août 2018, à Ouagadougou, le séminaire régional de haut niveau sur la promotion des programmes de sensibilisation et de plaidoyer contre le cancer dans les Etats africains, membres de l’Organisation de coopération islamique (OCI).

Les premières Dames c des pays africains, membres de l’Organisation de coopération islamique (OCI) sont déterminées à bouter le cancer hors de leurs Etats respectifs. C’est pourquoi, elles se sont donné rendez-vous à Ouagadougou, les 2 et 3 août 2018 en vue de trouver les voies et moyens pour y parvenir. Placée sous le thème : « Un engagement solidaire pour lutter contre le cancer », cette rencontre de haut niveau devrait déboucher sur des propositions fortes assorties d’une feuille de route.

Au lancement officiel des travaux, la première Dame du Burkina Faso, Sika Kaboré, a affirmé que la situation de la maladie est alarmante dans le monde et plus particulièrement dans les pays africains. «Selon l’Agence internationale de recherche de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le cancer, le mal constitue la deuxième cause de décès dans le monde, avec environ 8,8 millions de victimes enregistrées en 2015. Malheureusement, 70% de ces décès surviennent dans les pays à faibles revenus », a-t-elle souligné. Pour inverser la tendance, Mme Kaboré a laissé entendre que les conclusions qui seront issues de leurs réflexions vont leur permettre de renforcer leur rôle en tant que premières Dames et de forces d’interpellation et d’accompagnement dans la lutte contre le fléau. Ces assises devraient à terme, à en croire la première Dame du Burkina, permettre de partager les meilleures pratiques et de promouvoir un mécanisme de coordination régionale dans les registres de cancer de la planification et de la mise en œuvre de plans de contrôle du cancer.

La contribution des partenaires sollicitée

Prenant l’exemple du pays des Hommes intègres, Sika Kaboré a appelé à un engagement commun en vue de susciter une mobilisation générale de tous les acteurs de développement avec au premier plan, les dirigeants des pays participants pour combattre la maladie. Le même appel a été lancé par la directrice régionale du bureau de l’OMS, Matshidisa Moeti et le secrétaire général adjoint de l’OCI, l’ambassadeur Hishem Issouf. « Le cancer ne doit plus être un facteur de mort pour quiconque, quel que soit son lieu de résidence. Pour cela, il faut que les sociétés civiles, les acteurs du secteur privé, les acteurs de santé publique et les partenaires se mobilisent autour des moyens pour intégrer la lutte contre le cancer », a déclaré Mme Moeti. Le maire de la commune de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé, a rappelé l’importance de ce séminaire pour les populations.

« Cette rencontre offre l’opportunité aux premières Dames et aux partenaires, d’échanger sur les bonnes pratiques en matière de lutte contre le cancer et de trouver les modalités de financements des projets y relatifs. Elle sera une occasion à travers la déclaration de Ouagadougou, de décliner une vision claire des exigences de la lutte contre le cancer», a-t-il laissé entendre. Il a exhorté les experts et les premières Dames, à l’adoption d’une feuille de route claire à même de permettre aux différentes municipalités de participer efficacement à la croisade contre le cancer. La réunion de Ouagadougou est la matérialisation de l’engagement pris par les premières Dames en avril 2016 à Istanbul en Turquie en marge du 13e sommet de l’OCI.
Donald Wendpouiré NIKIEMA

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