Discours du président Roch Marc KABORE à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du 7eme traité d’amitié et de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso
Publié le vendredi 27 juillet 2018 | présidence CI
Monsieur le Président de la République de Côte d’Ivoire
Monsieur le vice-Président
Messieurs les Premiers Ministres
Mesdames et Messieurs les membres des gouvernements ivoirien et burkinabè
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs
Monsieur le Gouverneur
Distinguées personnalités
Mesdames et Messieurs
Je ne saurai commencer mon propos, sans renouveler à vous-même, Monsieur le Président et Cher Frère, au Gouvernement et au peuple ivoirien toute la compassion du peuple Burkinabè pour les victimes des inondations des 18 et 19 juin dernier à Abidjan.
Permettez-moi ensuite de dire toute ma reconnaissance à mon homologue et frère, le Président Alassane OUATTARA, pour son aimable et fraternelle invitation, et surtout pour l’accueil chaleureux qui m’a été réservé, ainsi qu’à ma délégation, depuis notre arrivée sur cette terre libre et hospitalière de Côte d’Ivoire, et précisément à Yamoussoukro.
A l’occasion de la sixième Conférence, tenue à Ouagadougou, nous avions pris des engagements sur plusieurs domaines de coopération, et posé des jalons pour des relations ivoiro-burkinabè porteuses de paix, de prospérité et de cohésion dans la sous-région et en Afrique.
Notre Traité fêtera bientôt ses dix (10) ans d’anniversaire cette année, et nous devons nous en féliciter car, nonobstant les difficultés qui ont émaillé son fonctionnement, la force de l’amitié et le dialogue ont toujours pris le dessus.
Avec la présente rencontre, une bonne occasion nous est offerte pour faire le bilan de la mise en œuvre de nos engagements, évaluer nos potentialités de développement et ouvrir des perspectives nouvelles au TAC, dans une dynamique de renforcement et d’élargissement continu de notre coopération bilatérale.
Monsieur le Président
Messieurs les Premiers Ministres
Mesdames et messieurs les ministres
Distinguées personnalités
Dès 2008, nos deux pays, ont pris l’engagement, au plus haut Sommet, de renforcer leurs liens de coopération et d’amitié dans plusieurs domaines pour répondre aux préoccupations de mieux-être de nos peuples.
C’est ainsi, qu’on assiste d’année en année, à une consolidation des bonnes relations entre ces deux pays, à travers la tenue régulière de cadres de concertation, la signature de plusieurs accords et le suivi régulier de la mise en œuvre des projets.
Face aux grands défis d’ordre économique, politique et sécuritaire auxquels nos deux pays, mais également les autres pays de la sous-région ouest-africaine et du continent sont confrontés, le TAC s’offre à nous comme un excellent outil pour y apporter des réponses appropriées.
Il me plait de noter que les résultats satisfaisants enregistrés seulement à mi-parcours dans nos deux pays, sont imputables, entre autres au dynamisme de l’intégration sous-régionale et régionale en général, et au TAC en particulier, moteur de notre coopération bilatérale.
La problématique sécuritaire nous impose de travailler de façon concertée et coordonnée, et nous-nous réjouissons de l’étroite collaboration qui existe entre nos services en charge de ces questions.
C’est le lieu pour moi de renouveler mes remerciements aux autorités et au peuple ivoiriens pour leurs soutiens lors des attaques terroristes qui ont endeuillé le peuple burkinabè.
Monsieur le Président
Distinguées personnalités
Depuis la sixième Conférence, et conformément au rapport de la deuxième réunion du Comité de Suivi, tenue du 09 au 11 avril 2018 à Abidjan, des avancées notables ont été enregistrées dans la mise en œuvre de plusieurs projets prioritaires et structurants, dont vous avez fait l’économie.
Certes, les résultats sont forts encourageants, mais il est indispensable de mettre en place des mécanismes opérationnels pour diligenter la mise en œuvre des projets structurants, qui, sans nul doute, contribueront au renforcement des actions de développement de nos pays. Outre notre volonté politique déjà appréciable, nous devons conjuguer nos efforts et susciter l’accompagnement de nos partenaires techniques et financiers.
Je voudrais vous assurer que le Burkina Faso jouera pleinement sa partition pour que le couple ivoiro-burkinabè contribue fortement à la cohésion sociale et politique, ainsi qu’au renforcement de l’intégration économique ouest-africaine.
C’est le lieu pour moi de réitérer mes vives félicitations et encouragements à l’endroit de tous ceux et celles qui ont toujours œuvré pour l’atteinte des objectifs du Traité durant ces dix (10) années écoulées.
A l’image des précédentes Conférences au Sommet du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC), je suis convaincu que nous parviendrons également, avec la présente, à d’excellents résultats, au nom de la très grande amitié entre nos deux peuples, et de notre commune volonté de bâtir ensemble un avenir radieux pour nos pays.
Vive l’amitié et la Coopération entre la République
de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.
Plein succès à nos travaux !
Je vous remercie.