Ceci est une déclaration de la CODER sur le projet de loi portant modification de la loi portant Code électoral.
L’Assemblée nationale a inscrit à l’ordre du jour de sa session extraordinaire ouverte le 16 juillet 2018 le projet de loi portant modification de la loi n°014-2001/AN du 03 juillet 2001 portant Code électoral adopté en Conseil des Ministres du 14 juillet 2018.Certaines dispositions dudit projet de loi dont l’examen est entrepris à la Commission des lois de l’Assemblée nationale en prélude au vote imminent constituent un recul par rapport aux dispositions précédentes.En effet, la loi actuellement en vigueur fait la distinction entre les Burkinabè vivant à l’intérieur du pays et ceux vivant à l’étranger.
La Carte consulaire délivrée aux Burkinabè de l’étranger dans leurs pays de résidence respectifs y est reconnue comme document d’identité supplémentaire pouvant servir également au vote. L’article 52 du Code électoral dispose à cet effet que : « Pour les burkinabè résidant à l’étranger, l’électeur produit l’une des pièces suivantes : la carte nationale d’identité burkinabè (CNIB), la carte consulaire ou le passeport en cours de validité. ». Cet article a l’avantage d’offrir une possibilité supplémentaire aux Burkinabè de l’étranger de participer au choix des dirigeants appelés à présider aux destinées de leur pays.Le projet de loi en examen supprime la Carte consulaire pour ne reconnaitre que la Carte nationale d’identité (CNIB) et le passeport en cours de validité comme documents d’identité et de vote pour tout Burkinabè vivant tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger.... suite de l'article sur Autre presse