Obsèques de Malcounawin Gaston Palenfo : grande mobilisation au cimetière municipal de Gounghin #aOuaga

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Obsèques de Malcounawin Gaston Palenfo : grande mobilisation au cimetière municipal de Gounghin

Publié le mardi 13 aout 2013 | Sidwaya

© Autre presse par DR
Obsèques de Malcounawin Gaston Palenfo : grande mobilisation au cimetière municipal de Gounghin

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Décédé dans la nuit du vendredi 9 août 2013 à Ouagadougou, le désormais ex-régisseur des Editions Sidwaya, Malcounawin Gaston Palenfo, a été inhumé au cimetière municipal de Gounghin à Ouagadougou, le lundi 12 août, en présence de parents, collègues, amis et connaissances sortis nombreux l’accompagner à sa dernière demeure.

Le dernier voyage de Malcounawin Gaston Palenfo a commencé par la levée du corps, le dimanche 11 août 2013, à la morgue de la clinique Suka, sur le coup de 17 h 00. Après quoi, le corps a été transféré au domicile familial du regretté, sis à Gounghin, ex- secteur N°8 de la ville de Ouagadougou. Là-bas, des pleurs et des cris de douleur mêlés à la musique funeste distillée par le balafon du terroir lobi. Etaient aussi remarquables les crises sporadiques, tant la nouvelle a durement éprouvé et choqué les proches du défunt. Toute la nuit, on a prié pour le repos de l’âme du désormais ex-président national 2013 de la Jeune chambre internationale/Burkina Faso. En dépit de la fatigue et de la crispation, le lundi 12 août, les parents et autres proches collaborateurs du regretté, mobilisés comme un seul homme, ont accompagné celui que de nombreux partenaires qualifiaient de « sans façon » à sa dernière demeure.

Un départ brusque
et brutal

Deux interventions majeures ont ponctué les obsèques à proprement parlées. La première a été celle de son employeur, les Editions Sidwaya. « Gaston Palenfo s’en est allé pour toujours. Pourtant, rien ne présageait un départ aussi brusque, voire brutal, au moment où la vie lui souriait et lui offrait toutes ses promesses », a déclaré le Directeur des ressources humaines des Editions Sidwaya, Adjimdia Onadja, dès l’entame de l’oraison funèbre. Et de poursuivre : « Gaston Palenfo, tu as su distribuer la bonne humeur ; ton souci de réussir et ta façon toute humaine de communiquer sont entre autres valeurs que tu laisses derrière toi ». « Lorsque ta hiérarchie a découvert ton don de soi, ta disponibilité constante, elle n’a pas manqué de solliciter ton concours chaque fois que de besoin durant les grands moments de la maison Sidwaya », a-t-il ajouté. A la suite de l’oraison funèbre des Editions Sidwaya, la lourde et douloureuse responsabilité est revenue au Sénateur Ali Kassamba de prononcer le mot du président mondial de la Jeune chambre internationale, Chiara L. Milani. De la substance du mot du président mondial de la JCI, l’on retient qu’au nom des 200 mille membres que compte cette organisation citoyenne, M. Milani a présenté ses condoléances les plus attristées à la famille éplorée et à ses proches. Pour le président mondial, Gaston Palenfo était une « étoile montante » qui vient de s’éteindre. A son sens, le disparu était un homme qui avait une vision de transformer sa communauté, son pays, son continent, voire le monde. « Le président national de la JCI a certes, vécu une vie courte mais profonde, remplie d’objectifs et surtout orientée vers la grandeur », selon toujours la missive du président mondial de la JCI. On a coutume de dire que les grandes douleurs sont muettes. Mais ni l’âge ni le courage du sénateur Kassamba ne l’ont empêché de fondre en larmes, entraînant d’autres avec lui. Au terme de l’inhumation et une fois au domicile mortuaire, le représentant de la famille, le colonel-major Daprou Kambou a pris la parole pour dire un sincère merci à tous ceux qui se sont mobilisés depuis vendredi, de façon spontanée, pour la circonstance. M. Kambou a indiqué que des funérailles sont prévues à Gaoua et que des précisions y relatives seront données, via les différents canaux de communication.

Kafouniba Christien SOME
kafounibachristiensome@yahoo.com

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