Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

TAC 7 : Les experts proposent six projets d’accord

Publié le jeudi 26 juillet 2018  |  Sidwaya
7ème
© Ministère par DR
7ème TAC: Ouverture des travaux des experts Ivoiriens et burkinabè
Le directeur Général des Relations bilatérales de la République de Côte d`Ivoire, Eric N`Dri Camille a procédé ce lundi 23 juillet 2018, à Yamoussoukro, à l`ouverture des travaux des experts dans le cadre du 7eme Traité d`Amitié et de Coopération Côte d`Ivoire - Burkina Faso
Comment


Débutée la veille, la réunion des experts du Traité d’amitié et de coopération (TAC) s’est achevée dans la soirée du mardi 24 juillet 2018 à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne. Les conclusions de la rencontre passeront à la loupe du Conseil conjoint de gouvernements, qui aura lieu ce jeudi 26 juillet.

L’avant-dernière étape de la prochaine conférence au sommet des chefs d’Etat vient d’être franchie. Après deux jours de travaux, les experts burkinabè et ivoiriens du Traité d’amitié et de coopération (TAC) sont, en effet, parvenus, le mardi 24 juillet 2018 à Yamoussoukro, à consigner les conclusions de leur travail dans un rapport, lequel sera soumis à l’appréciation du Conseil conjoint de gouvernements de ce jeudi 26 juillet. Les deux parties avaient, entre autres, pour mission d’évaluer les décisions issues de la VIe Conférence au sommet du TAC, et surtout de valider les projets d’accord à signer lors du septième rendez-vous qui aura lieu le lendemain de la réunion de gouvernement mixte dans la capitale politique ivoirienne. Hormis le projet de protocole portant définition des modalités pratiques de fonctionnement et d’exécution du Fonds de l’Amitié et de la Coopération ivoiro-burkinabè pour l’insertion des jeunes entre les gouvernements de Côte d’ivoire et du Burkina Faso (FACIBIJ), six projets d’accord ont été adoptés par les experts. Il s’agit de la coopération entre le Médiateur du Faso et celui de la République de Côte d’ivoire, des coopérations dans les domaines de l’Economie numérique et de la Poste, de coproduction, de formation et d’échanges cinématographiques et audiovisuels, de l’Habitat et de l’Urbanisme, du projet d’avenant au protocole d’Accord de coopération en matière de lutte contre la Traite transfrontalière des enfants et des projets de protocole d’Accord portant définition des modalités pratiques de fonctionnement et d’exécution du Fonds de l’Amitié et de la Coopération ivoiro-burkinabè pour la promotion de la Femme (FACIBF). Selon le projet de rapport, dont Sidwaya a obtenu copie, les experts ont également examiné la situation des dix (10) projets d’Accord validés lors du 6e TAC et relatifs à la mise en place des comités paritaires de suivi/évaluation des Accords signés.

Des perspectives heureuses

Au regard des «surcoûts» et des contraintes calendaires, les experts ont recommandé que les projets d’Accord portant création de comités paritaires de suivi/évaluation de tous les accords ne fassent pas l’objet de signature. Sur le projet de coproduction cinématographique, l’expert burkinabè pour les questions culturelles et artistiques, Idrissa Zorom, a expliqué, qu’une fois validé par les chefs d’Etat Alassane Ouattara et Roch Marc Christian Kaboré, les films seront diffusés dans les deux pays. «Les outils de financement seront mis en branle. Car un film, qui sera produit aura une sorte de double nationalité. C’est l’autre aspect intéressant de cet accord de coproduction», a-t-il estimé. De plus, a-t-il souligné, la problématique du financement des productions cinématographiques se trouvera en partie résorbée. Pour le directeur Afrique au ministère des Affaires étrangères de la république de Côte d’Ivoire, Eric Camille N’Dry, les travaux des experts se sont déroulés dans une atmosphère empreint de cordialité. A l’entendre, un esprit de consensus a prévalu sur les débats au cours des deux jours. A son avis, cela traduit l’engagement des deux Etats à pérenniser les liens séculaires et historiques qui les unissent. Tout en saluant les différentes parties pour la «qualité» du travail abattu, M.N’Dry a soutenu que de nombreux défis restent à relever. Pour ce faire, il a appelé les experts à fédérer les énergies pour relever les défis. «Cela est d’autant plus pertinent, que la Côte d’ivoire et le Burkina sont liés par plus de 70 accords de coopération qui n’auront servi à rien s’ils ne sont pas appliqués», a-t-il estimé. Grâce à la contribution des uns et des autres, a-t-il ajouté, nos deux chefs d’Etat pourront disposer d’éléments leur permettant de prendre des décisions allant dans le sens des objectifs fixés. Selon la directrice générale des relations bilatérales du Burkina Faso, Olivia Rouamba, les résultats des assisses des experts seront bénéfiques pour le Burkina Faso et la Côte d’ivoire. «Ces 48 heures d’échanges fructueux nous ont permis d’aboutir à des perspectives heureuses», a-t-elle affirmé. Cette rencontre, à ses dires, a permis de trouver les voies et moyens d’approfondir la coopération entre les deux nations. Une coopération voulue «hardie » et «féconde» dans la durée, a-t-elle poursuivi. Les conclusions des travaux consignés dans lerapport, a-t-elle conclu, traduisent la commune volonté des peuples ivoirien et burkinabè d’aller de l’avant.
Commentaires