Journée internationale de la jeunesse : l’invitation du parrain à l’appropriation des quatre règles du caméléon #aOuaga

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Journée internationale de la jeunesse : l’invitation du parrain à l’appropriation des quatre règles du caméléon

Publié le mardi 13 aout 2013 | L’Express du Faso

© aOuaga.com par A. Ouedraogo
Assemblée Nationale du Burkina : Entré parlementaire 2013
Mercredi 06 mars 2013. Ouagadougou.Ouverture de la première session de la 5ème législature.Photo : Soungalo Ouattara président de l Assemblée Nationale.

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Le lundi 12 juin 2013, la salle de conférences de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Bobo-Dioulasso, a abrité la cérémonie du lancement des activités de la Journée internationale (JIJ) de la jeunesse au plan national. Elle était placée sous le patronage de Soungalo Apollinaire Ouattara, président de l’Assemblée nationale.

L’ENEP de Bobo-Dioulasso a connu une ambiance particulière ce lundi 12 août 2013. Dès l’entrée des lieux, un mouvement ininterrompu des participants à la cérémonie laissait présager l’ampleur de la Journée internationale de la jeunesse au Faso. Cette mobilisation, surtout celle des jeunes est, selon le président du Conseil national de la jeunesse, Boris Ouédraogo, « Une preuve de l’engagement et d’adhésion des jeunes aux activités visant à relever les nombreux défis auxquels ils font face ». La grande salle de conférences de l’ENEP était archicomble. Les jeunes du Burkina Faso venus des 13 régions administratives ont marqué de leur vivacité la cérémonie d’ouverture des activités. En effet, à chaque intervention musicale et à chaque belle phrase (qui traite des réalités des jeunes) prononcée, des applaudissements nourris et des cris de joie « chauffaient » la salle. Le choix de la région des Hauts-Bassins a été salué par le gouverneur Nébilma Joseph Bakouan, pour qui, « La jeunesse des Hauts-Bassins est organisée et dynamique ». « Jeunes et migration : quels enjeux pour le Burkina ? », est le thème retenu pour cette édition 2013. Considérant ce thème, Alfred Sanou, président du Conseil régional des Hauts-Bassins, co-parrain de la Journée, a invité ses filleuls, à faire leurs, les quatre règles selon la conception du caméléon en dépit de toute migration. Il s’agit d’avoir une direction, c’est-à-dire, « Savoir ce que l’on veut et avoir un projet » ; d’ouvrir les yeux, « Ce qui signifie s’informer pour être capable de prendre la meilleure décision » ; de prendre la couleur du milieu, « En d’autres termes, s’adapter au contexte et aux situations ; d’avancer pas-à-pas, « C’est-à-dire faire preuve de prudence et progresser étape par étape ». Ces conseils, Alfred Sanou les a formulés à son nom et à celui de Moussa Ouattara, ministre des Enseignements secondaire et supérieur, co-parrain. Le président de l’Assemblée nationale, Soungalo Apollinaire Ouattara qui a ouvert les activités, l’a fait après avoir engagé les jeunes. Articulant ses conseils autour du courage qui doit animer la jeunesse dans toutes ses entreprises. Pour Soungalo A. Ouattara, « Le courage, c’est de comprendre sa propre vie, de la préciser, de l’approfondir, de l’établir et de la coordonner cependant à la vie générale… Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ». C’est sur cet appel que le patron de la cérémonie a ouvert les activités.

Jeunesse et emploi

La question de l’employabilité des jeunes est revenue dans les propos de tous ceux qui ont pris la parole. Selon le président de l’Assemblée nationale, « S’il y a un problème contemporain auquel aucun pays au monde n’a pu trouver de remède « miracle », c’est le chômage, notamment celui des jeunes. Malgré un manque de solution miraculeuse, le gouvernement fait de son mieux pour absorber le chômage. La question de l’emploi qui a engendré la création de certaines structures comme le Programme spécial de création d’emplois pour les jeunes et les femmes (PSCE), atteste de l’engagement des autorités à résoudre un tant soit peu le chômage des jeunes. Une préoccupation qui explique la présence du PSCE aux activités de Bobo-Dioulasso. Selon son coordonnateur, Aboubacar Idani « Le PSCE qui est une initiative du gouvernement comprend cinq composantes opérationnelles et une composante de suivi - évaluation. Chaque composante est destinée à une composante de jeunesse. C’est dire, quel que soit le rang du jeune, le PSCE prend en compte sa préoccupation. La première composante est pour les jeunes diplômés, la seconde est pour les jeunes déscolarisés, la troisième pour les jeunes ruraux, la quatrième pour les femmes et la cinquième pour la promotion des petites et moyennes entreprises. Depuis sa mise en œuvre en 2012, le Programme essaie de faire de son mieux pour faire face au chômage des jeunes… ». C’est donc dire que cette commémoration est une tribune qui permet de méditer sur l’employabilité des jeunes. Les activités continuent ce jour 13 août 2013 avec une sortie d’études à Orodara.

Souro DAO

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