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Démantèlement de gang - Les bourreaux de Stéphane Tiemtoré arrêtés

Publié le mercredi 25 juillet 2018  |  aOuaga.com
Tiemtoré
© Autre presse par DR
Tiemtoré Stéphane, un policier de l`Unité d`intervention polyvalente a été tué par des individus armés non identifiés à moto
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Stéphane Tiemtoré, assistant de police, a été assassiné le 23 mai 2018 au quartier sin-yiri de Ouagadougou. Une opération de police a permis de démanteler ses meurtriers : un gang constitué essentiellement de repris de justices dont certains ont leurs épouses, sœurs ou mère impliquées. Ces informations sont issues d’un point de presse animé le mardi 24 juin 2018 par le Service régional de la police judiciaire de la ville de Ouagadougou.

«Dans la nuit du 23 au 24 mai 2018, aux environs de 22h, l’Assistant de police Tiemtoré Stéphane et un de ses collèges, tous en service à l’Unité d’intervention polyvalente de la police nationale (UIP/PN) ont été agressés par des individus armés, se déplaçant sur deux motocyclettes de marques Yamaha 150 et 135 dans le quartier Sinyiri de Ouagadougou. Suite à cette agression, l’Assistant de Police Tiemtoré Stéphane a été mortellement atteint par trois balles et a perdu la vie lors de son évacuation au CMA du secteur 30 de Ouagadougou», a ainsi rappelé les faits le Commissaire de police, Honoré Kientega, chef du service Service régional de la police judiciaire de la ville de Ouagadougou.

Après le meurtre de l’assistant de police, atteint par trois balles, une équipe spéciale composée d’éléments de la brigade de recherche et d’Intervention du Service Régional de la Police judiciaire et de la brigade de recherche du commissariat Central a été mise sur pieds pour retrouver les auteurs de la sale besogne. Les enquêtes ont conduit à un gang très bien connu des services de police. Le groupe composé de 14 membres sévissait dans la capitale et dans d’autres villes. « Ce jour ils ont fait un braquage à Bargo, un quartier périphérie Est de la capitale, d’où ils sont revenus avec des sacs au terrain de la ZAD pour fouiller. Ils avaient déposé les sacs dans le noir, discutaient, braquaient des torches. Ils avaient l’air vraiment de suspects. Les collègues se sont approchés pour en savoir plus. Quand ils se sont présentés comme étant policiers, ils ont dégainé », a relaté le commissaire Kientega les circonstances de l’agression mortelle de l’assistant Stéphane.

Le mode opératoire

« Tous armés de pistolets automatique, souvent cagoulés, ils ciblent les domiciles et les auberges où ils font irruption, tiennent en respect les occupants, procèdent aux fouilles et s’emparent de tous les numéraires, des armes et souvent des vélomoteurs. Ils font usage de leurs armes à feu selon le degré de résistance de leurs victimes», a indiqué le commissaire.

Commerçants, travailleurs des entreprises, des auberges, des personnels de défense et de sécurité ont déjà fait les frais de ce gang qui, de 2012 à nos jours enregistre huit (8) braquages spectaculaires ayant permis de constituer comme butin : 8 pistolets automatiques ; 62 minutions, 3 cagoules, 1 véhicule Highlander, 8 vélomoteurs, 4 postes téléviseurs et 1 appareil de musique.
Le « gros lot » emporté par ces bandits est « une somme de 100 000 000 millions et 14 kilogrammes d’or d’une valeur de trois cent millions (300 000 000), 7 téléphones et un pistolet de marque FATHIS » à la suite d’un braquage au domicile d’un commerçant.

Selon le commissaire Kientega, l’enquête est achevée et tous devaient être incessamment présentés à la Procureur de Faso. Toutefois, le cerveau du groupe, Hamado Compaoré, un repris de justice, qui confiait la garde de ses armes à sa mère et à sa sœur, est en cavale. Les populations sont donc appelées à une collaboration pour l’arrêter. Il suffit, pour toute information utile, d’appeler les numéros verts : 17 (Police nationale) ou 16 (Gendarmerie) ou 1010 (Centre national de veille et d’alerte).

Halima K
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