Un seul enfant même et « surtout » hors mariage leur suffit. Elles mènent une activité qui leur permet de vivre aisément et de subvenir à leurs besoins. Le soutien d’un homme est le dernier de leurs soucis. Elles sont d’ailleurs pires que ces derniers en matière de contribution financière. Ce sont généralement elles, contrairement à l’homme, qui font le premier pas, et décident de comment les choses doivent se passer et du moment qu’elles doivent prendre fin. Caractérielles et confiantes en elles, les pleurs et les tristesses pour les déceptions d’amour sont rarement d’actualité chez elles… Bref, les caractéristiques de la nouvelle « race » de femmes sont bien nombreuses et ne finiront d’être listées. En effet, après les « forces nouvelles », les hommes « prêt-à-porter », voici venue la nouvelle race de femmes.
Les « forces nouvelles », faut-il cependant le rappeler sont la nouvelle génération montante de filles (généralement moins de 20 ans). Affectueusement appelées « FN », elles sont glamours, ouvertes, belles et déterminées. Avec elles, les hommes timides ont de la peine puisqu’elles n’attendent pas d’être draguées pour entamer une relation. Un peu comme la nouvelle « race » de femmes, si une « FN » croise un homme qui lui plaît, elle fait le premier pas, met tout en œuvre pour l’amener là où elle veut et « finit » avec lui quand elle veut pour aller chercher ailleurs.
Les hommes « prêt-à-porter », quant à eux, se caractérisent par une situation financière et matérielle stable. Ils ont tout : argent, engin à deux roues ou quatre roues. Ils habitent dans un cadre commode avec tout le mobilier qui sied. Rien ne manque. « Quand tu rentres chez lui, tu es déjà toute satisfaite. Télé écran plasma, fauteuils rembourrés, cuisinière, douche interne, lit saoudien, bref, tout y est », comme racontait une étudiante. Du vrai « prêt-à-porter » comme dans les boutiques de vente d’habits et de chaussures.
Et maintenant la nouvelle « race » de femmes ? Pourquoi alors ces mutations de comportements nouveaux ? Certains diront que l’école du Blanc en est purement et simplement la cause. D’autres et pour les moins radicaux estimeront que c’est la résultante de l’évolution des mentalités. Lorsqu’on sait que les tabous ne sont plus que de vieux souvenirs sous nos contrées. En effet, si autrefois, la femme africaine n’avait aucun droit même le plus insignifiant, force est heureusement (c’est selon) de reconnaître que sa libération est de nos jours une évidence. Ce qui n’est d’ailleurs pas mauvais, à notre avis. L’épanouissement de la femme est au centre de toutes les préoccupations et constitue du même coup une certaine priorité pour des politiques. Aussi, on n’hésite pas à l’instrumentaliser pour atteindre un objectif. Le moins qu’on puisse cependant noter, l’on peut « déstabiliser » la nouvelle « race » de femmes quand bien même elle se croit plus stratège. Car, la femme reste la femme : naïve, sensible, humaine, elle se laisse très souvent avoir. Si fait qu’elle est toujours le dindon de la farce…Malheureusement !