L’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) a organisé, le samedi 21 juillet 2018 à Ouagadougou, la cérémonie de sortie de la 30e promotion de ses stagiaires en fin de formation.
L’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication(ISTIC) injecte de nouvelles compétences dans le secteur des médias et de la communication.
En effet, l’institut, structure de référence dans le domaine de la formation des hommes, femmes des médias et de la communication, a effectué sa sortie de fin d’études au cours d’une cérémonie parrainée par le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango.
C’était le samedi 21 juillet 2018, à Ouagadougou, sous la présidence d’honneur du Dr Mahamoudou Ouédraogo. Cette cuvée 2018 de l’ISTIC, à en croire la direction pédagogique, comprend 79 étudiants dont 39 assistants, 31 conseillers et 9 agents de la RTB, formés à la carte.
Devant un parterre d’invités, parents, amis et les autorités du ministère en charge de la communication, ces impétrants ont reçu leurs parchemins et sont désormais aptes à servir la Nation.
Félicitant l’ensemble du corps professoral pour les résultats probants atteints, le ministre en charge de la communication, Remis Fulgance Dandjinou, a invité les sortants à cultiver le professionnalisme, la rigueur dans leur profession de journaliste et de communicateur. « Travaillez à ce que l’information juste soit toujours de mise dans vos productions », a martelé Remis Fulgance Danjinou.
Embouchant la même trompète, le parrain de la cérémonie, Abdoul Karim Sango a, lui, appelé ses filleuls, qui viennent renforcer le paysage médiatique et institutionnel du Burkina Faso, à respecter les règles de base du journalisme afin de mieux contribuer aux atteintes des objectifs de leur ministère de tutelle.
Il a surtout insisté sur le respect des codes d’éthique et de déontologie, véritable base de la pratique professionnelle. « Restez journalistes. Réfléchissez toujours à votre responsabilité sociale sans laquelle, il n’y a point de journalisme », a-t-il lancé.
Dans un contexte d’évolution du secteur des médias, marqué par de nombreuses mutations, la promotion sortante a aussi été invitée à être toujours au diapason et ce, par la formation continue.
Faire de l’ISTIC,
un véritable creuset
du journalisme
Pour sa part, le délégué de la promotion sortante, Kiswensida Oswald Gaétan Segueda, a rassuré l’ensemble des acteurs de l’information et de la communication de la qualité de la formation et des enseignements qu’ils ont reçus au cours des 30 mois de formation pour les uns et 24 pour les autres.
C’est pourquoi, il a tenu à traduire, au nom de ses camarades, toutes ses reconnaissances et gratitudes à l’endroit des professeurs mais surtout à l’ensemble du personnel administratif pour les connaissances acquises. Cette formation qui a allié pratique et théorie, se convainc-t-il, est à même de leur permettre d’exercer avec efficacité et efficience le métier avec le professionnalisme requis.
« Nous sommes suffisamment aptes à servir. Ayez confiance en nous et vous serez édifiés. Dans cette cuvée, il y a des journalistes et des techniciens chevronnés », a confié Kiswensida Oswald Gaétan Segueda.
En termes de doléances, le délégué des étudiants a souhaité que dans la dynamique des réformes de l’ISTIC, suivent également la réforme des curricula et, bien plus, la recherche d’enseignants de « qualité » si tant est qu’on veuille faire de l’institut une référence au Burkina Faso.
Car, a-t-il estimé, c’est à ce prix que les diplômes seront reconnus par le CAMES et, partant, plus valorisés. A ce sujet, le ministre en charge de la communication a indiqué que depuis quelques années, l’ISTIC s’est lancé dans une dynamique de renforcement de ses moyens d’actions.
Aussi, le département s’est-il engagé à faire de l’ISTIC, un véritable creuset du journalisme en le hissant au firmament des structures et autres écoles de formation au Burkina Faso.