Promotion de l’agriculture bio

Publié le lundi 23 juillet 2018 | Sidwaya

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Ouverture de la première session du conseil national de concertation en nutrition
Mardi 17 Juillet 2018 à Ouagadougou . Ouverture de la première session du conseil national de concertation en nutrition par le premier ministre Paul Kaba Thiéba. - Photo : Larlé Naaba Tigré

La présidente de la Fondation pour la nature et l’Homme (FNH) Audrey Pulvar, en séjour au Burkina Faso, a visité, le mercredi 18 juillet 2018, la ferme « Burkina Sompagnimdi des origines » du Larlé Naaba Tigré située à Dapélogo à la sortie nord-est de Ouagadougou.

Protéger la nature, sauvegarder l’environnement, promouvoir la culture bio, inciter les producteurs à l’agroforesterie (…) sont, entre autres, les motivations qui ont conduit la présidente de la Fondation pour la nature et l’Homme (FNH) Audrey Pulvar dans la ferme du Larlé Naaba Tigré, le mercredi 18 juillet dernier.

En effet, en tournée d’échanges et de partage d’expériences avec les leaders sur les questions écologiques, de résilience et de changement climatique, la délégation composée d’élus et de scientifiques français, a voulu s’imprégner de la production du Larlé Naaba Tigré. Ainsi, lors de l’escale que l’équipe a faite au Burkina Faso, c’est la ferme biologique du coutumier qui a accueilli les protecteurs de l’environnement.

Sur les 135 hectares que compte la ferme de l’agro businessman, la délégation n’a eu que le sourire aux lèvres au vu des investissements sur place. Sur le plan agricole, des champs de maïs, de sorgho, de mung bean, de moringa (…) s’étendent à perte de vue. Et au coutumier de préciser qu’aucun produit chimique n’a été utilisé sur aucun des champs.

« Je puis vous rassurer que tout est bio dans cette ferme. Nous utilisons purement les fertilisants organiques (engrais liquide) et le compost », a indiqué le coutumier à ses visiteurs. Très ravi, Audrey Pulvar a soutenu que les producteurs doivent résolument intégrer les mécanismes pour la sauvegarde de l’environnement.

Un champion de la nutrition

Ils doivent également, selon elle, prendre au sérieux les phénomènes liés au changement climatique. « Il faut que les populations soient sensibilisées à la question du réchauffement climatique. Mieux, il faut être respectueux de l’environnement et du vivant », a fait remarquer Mme Pulvar.

En Afrique de façon générale, la présidente de la FNH pense que le continent pourrait s’inspirer de la sagesse des anciens afin de sauvegarder la nature. Pour le Larlé Naaba, c’est un plaisir de constater que ses efforts en faveur de la production biologique sont suivis au-delà des frontières.

De l’entretien avec les spécialistes de la nature dont les biologistes, le fermier dit avoir bénéficié de connaissances supplémentaires dans la promotion de l’agriculture biologique. Reconnu par l’Etat burkinabè et ses partenaires comme champion national de la nutrition, il a réitéré sa volonté de poursuivre les innovations dans la promotion des engrais biologiques, de sensibiliser les populations aux bienfaits nutritifs des aliments bio.

Dans la ferme, l’homme d’affaire agricole a précisé que le travail est permanent car en saison sèche, il fait des cultures de contre-saison grâce aux forages réalisés sur le site. Plus d’une centaine de femmes et de jeunes sont employés pour faire fonctionner la ferme.

Du côté de l’élevage, les têtes de volaille se comptent par millier sinon des millions. Des petits aux grands ruminants jusqu’aux poissons, tout est organisé de sorte à attirer les partenaires et à inciter les producteurs à s’investir résolument dans le développement rural.

Wanlé Gérard COULIBALY

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