Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

2e congrès ordinaire de l’UPC

Publié le lundi 23 juillet 2018  |  Sidwaya
Congrès
© Autre presse par DR
Congrès de l’Union pour le changement
Comment


L’Union pour le progrès et le changement (UPC) a organisé, les 21 et 22 juillet 2018 à Ouagadougou, son 2e congrès ordinaire autour des valeurs de paix, d’unité nationale et de sécurité. Le parti du « lion » a renouvelé ses instances dirigeantes et défini des stratégies pour une victoire en 2020.

Le 2e congrès ordinaire de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a refermé ses portes, ce 22 juillet 2018 sous le signe des réformes du parti. En plus du renouvellement du bureau, les instances du parti ont été restructurées pour plus d’efficacité, selon les premiers responsables du parti du « lion ».

« Au niveau des textes, nous avons procédé à des retouches pour mieux fonctionner », a expliqué le président de l’UPC, Zéphirin Diabré. Il a expliqué que les innovations ont été, entre autres, la mise en place d’un Bureau exécutif central (BEC), qui sera chargé de la gestion quotidienne des affaires du parti contrairement aux usages où il y a généralement un Secrétariat exécutif national (SEN) qui se réunit une fois par mois et un Bureau politique national (BPN).

A l’entendre, cet organe sera composé d’un président et de vice- présidents. Les gouverneurs de région du parti, qui sont aussi de nouvelles structures, auront le rang de vice-président. A ce congrès, Zéphirin Diabré a été réélu par acclamation, président de l’UPC pour les 4 années à venir. Le député, Amadou Diemdioda Dicko, vice-président de l’Union pour un Burkina nouveau (UBN) a rejoint les rangs de l’UPC en s’adjugeant un poste de vice-président.

Les congressistes ont également fait des recommandations, des motions et des résolutions au cours de ce congrès. Au titre des recommandations, ils ont appelé le gouvernement au « respect strict » des engagements du président du Faso pour l’effectivité du vote des Burkinabè de l’étranger en 2020 et à faire diligence dans le traitement des dossiers pendants en justice au nom de la réconciliation nationale.

Les congressistes ont également recommandé au parti du « lion », de tisser des alliances avec d’autres partis politiques pour assurer la victoire à son candidat en 2020. Une motion a été formulée pour condamner « l’acte de trahison » des 13 députés frondeurs qui ont créé le groupe parlement UPC-renouveau démocratique à l’hémicycle.

Des résolutions ont aussi été prises pour la responsabilisation des jeunes et des femmes au sein du parti, conformément à ses statuts et règlement intérieur. Pour Zéphirin Diabré, le 2e congrès a été un succès au regard de la mobilisation des militants et sympathisants du parti.

Hommage aux militants

Le 21 juillet, à l’ouverture des travaux sous le thème : « UPC : Stratégie pour une victoire éclatante en 2020 synonyme de paix, d’unité nationale, de sécurité et de prospérité », le président du parti a rendu hommage aux militantes et militants du parti. « Le moment est venu de resserrer les rangs afin de montrer à la face du monde que le parti est plus que jamais debout contrairement à ce que certains de nos détracteurs pensaient », a galvanisé M. Diabré.

Pour lui, les carottes sont presque cuites, puisque la machine est déjà en branle dans les 45 provinces du pays, surtout « le parti au pouvoir a montré son incapacité à répondre aux aspirations du peuple ». « Notre objectif est d’apporter le vrai changement et aider le pays à construire une démocratie vertueuse », a fait remarquer le président de l’UPC.

De son point de vue, le Plan national de développement économique et social (PNDES), la loi sur le Partenariat publique privé (PPP), sont des instruments vides de sens, si ce n’est pour endormir la conscience populaire.

« Le pays n’a aucune chance de réussir si les questions relatives à la réconciliation nationale, la vérité et à la justice n’ont pas été bien traitées », foi de Zéphirin Diabré. Pour le scrutin de 2020, l’UPC accuse déjà le gouvernement de préparer une fraude électronique sur les ordinateurs de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). « Le pays a besoin de paix, de sécurité et d’unité nationale.

L’UPC à une réponse à ces besoins vitaux. Nous n’avons jamais eu à diriger et nos idées, notre savoir-faire et nos solutions n’ont jamais été mis à contribution. Alors, il est temps d’essayer l’UPC de voir», a argué « Zeph ».
Commentaires