La Francophonie est entrée en campagne pour choisir la personnalité qui va la diriger durant les quatre prochaines années. La France et le Canada, les deux puissances dominantes de l’organisation francophone, ont chacune choisi leur championne et s’apprêtent à aller jusqu’au clash pour faire gagner leur candidate.
A trois mois du prochain sommet (11 et 12 octobre prochain) de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à Erevan, en Arménie, où les chefs d’Etat et de gouvernement éliront le prochain patron de la Francophonie, la campagne bat son plein avec deux candidates déclarées. D’un côté, l’actuelle secrétaire générale de l'OIF, la Canadienne Michaëlle Jean qui est candidate à sa propre succession et, de l'autre, la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo.
Les deux candidates en lice se livrent un subtil combat à fleuret moucheté, avec pour armes rumeurs, tweets vengeurs et articles plus ou moins partisans dans la presse. Une information a circulé récemment sur la Toile annonçant l’entrée en scène d’un troisième candidat, qui, si cela devait s’avérer, serait susceptible de bouleverser la donne, actuellement à l’avantage de la candidate de Kigali, soutenue par l’Afrique et… la France.... suite de l'article sur RFI