Prévue pour se tenir les 20, 21 et 22 juillet prochain à Ouagadougou sous le thème «UPC: stratégie pour une victoire éclatante en 2020, synonyme de paix, d’unité nationale, de sécurité et de prospérité», cette instance statutaire du parti est jugée «très important» par le parti.
Selon le président du comité d’organisation, Adama Sosso, à travers le thème retenu, le congrès travaillera non seulement à renouveler la composition des organes dirigeants du parti, mais aussi et surtout à réfléchir sur d’autres stratégies idoines pouvant amener l’ l’UPC au pouvoir en 2020 afin de permettre au peuple burkinabè « de vivre dans la paix, la cohésion sociale, la sécurité et la prospérité ».
Aux dires de M. Sosso, cinq sous thèmes seront traités en vue d’outiller leurs militants dans la perspective de cette victoire en 2020. Ils porteront sur l’organisation, la structuration et l’administration du parti; sur les stratégies de recrutement de relais locaux ; sur les stratégies de développement des partenariats et alliances et enfin sur le financement du parti.
Pour le président du comité national d’organisation, ce congrès se tiendra dans un contexte socio-politique difficile du fait de la grogne sociale, de la désaffection criarde des populations face à la politique de mal-gouvernance du régime en place et surtout de la situation d’insécurité permanente. «Compte tenu de ces difficultés que vivent nos braves populations, nous réfléchirons dans le cadre du traitement du cinquième sous thème sur les réponses à apporter à ces questions d’actualité» a dit M. Sosso.
Le « député frondeur » Daouda Simboro du groupe parlementaire UPC/RD conditionnerait sa participation à ce congrès par la garantie de sa propre sécurité. «Nous pensons que Simon Compaoré avait assuré valablement la sécurité de l’ensemble de ses camarades. Il n’y a plus d’inquiétude à ce niveau (…). A l’assemblée nationale, chaque député frondeur avait un garde-corps. Ils sont même mieux sécurisés que nous ici (…)», ironise le président du comité d’organisation.
Sur le sujet, les conférenciers ont fait savoir que cela ne relève pas de leur compétence. «La sécurité n’est pas assurée par l’UPC. La sécurité est assurée par des forces spéciales du pays, et nous avons fait appel à ces forces spéciales pour assurer la sécurité de tous les participants au congrès sans exception. Nous n’allons pas particulariser la sécurité de quelqu’un. Celui qui pense qu’il est militant du parti qu’il vienne. Je ne vois pas pourquoi un militant sincère d’un parti demandera une protection pour venir à une réunion de son parti» mentionne M. Sosso.
A préciser que le programme de ce rendez-vous quadriennal qui se tiendra au palais des Sports de Ouaga 2000 regroupera environ 5000 congressistes venus des 45 provinces du Burkina Faso et de la quinzaine de pays frères.