Projets et programmes de développement : la BM injecte plus de 1028 milliards de F CFA

Publié le lundi 16 juillet 2018 | Sidwaya

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Cheick Kanté,représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso.

La direction générale de l’économie et de la planification a organisé, le vendredi 13 juillet 2018, à Ouagadougou, la première revue de l’année, du portefeuille des projets et programmes financés par la Banque mondiale.

L’exécution des projets et programmes au Burkina Faso satisfait la Banque mondiale(BM). Elle s’en est réjouie, lors de la première revue de l’année, du portefeuille des projets et programmes qu’elle finance au pays des Hommes intègres. A ce conclave qui s’est tenu, le vendredi 13 juillet 2018, à Ouagadougou, le représentant-résident de la BM au Burkina Faso, Cheick Kanté, a confirmé que la performance réalisée pendant l’année fiscale passée (juin 2017-juin 2018) par les unités de mise en œuvre des projets est très positive, non seulement en terme d’accroissement de la taille du portefeuille, mais aussi en terme de décaissement. Et, le Burkina se place parmi les meilleurs pays dans le monde en termes de décaissement de fonds mis à sa disposition par cette institution financière. «Nous saluons ses performances. Le portefeuille actuel est de 1 milliard 800 millions de dollars», a-t-il affirmé. Un pactole, a l’entendre, qui connaîtra une hausse, car l’institution financière vient d’adopter sa stratégie-pays pour les six prochaines années. Cette dernière, a-t-il expliqué, est parfaitement en lien avec les priorités du Plan national de développement économique et social (PNDES) et des Objectifs du développement durable (ODD). «Nous sommes très fiers en tant qu’institution d’accompagner le Burkina pour les prochaines années avec l’aval de notre conseil d’administration qui a mis à notre disposition de nouvelles ressources.Dans la nouvelle stratégie, nous avons encore 2,2 milliards de dollars approuvés par le conseil d’administration au profit du Burkina», a confirmé le représentant-résident de la BM.

Des obstacles à une bonne exécution

La représentante du ministre en charge du développement, Pauline Zouré, par ailleurs, secrétaire d’Etat chargée de l’aménagement du territoire, a rappelé qu’au 30 juin 2018, les interventions de la Banque au profit du pays des Hommes intègres s’élevaient à 1869,52 millions de dollars américains soit 1028,236 milliards de F CFA. Ce financement est réparti sur 35 opérations qui touchent 28 projets en démarrage et en cours d’exécution, a-t-elle indiqué. «Sur les 1869,52 millions, 896,29 millions ont été décaissés soit un taux de décaissement global cumulé de 48,20%», a-t-elle soutenu.
Pour les projets et programmes de développement, le portefeuille global de la banque comprend 17 projets nationaux, 7 projets régionaux, 4 projets financés par les fonds fiduciaires. «Globalement, les performances enregistrées dans la mise en œuvre des projets et programmes financés par la banque sont moyennement satisfaisants», a affirmé Mme Zouré. Car, le portefeuille affiche environ 29,41% de projets performants, 41,18% de projets moyennement performants et 29,41% faiblement performants.
Des obstacles entravent la bonne exécution des projets et programmes. Pauline Zouré a cité, entre autres, le retard dans le démarrage de certains projets, la non-maîtrise des passations de marché et la défaillance de certains prestataires. Selon elle, pour améliorer davantage la contribution des projets et programmes à la mise en œuvre du PNDES, «nous devons travailler à résoudre ces problèmes qui ralentissement ou bloquent la marche vers les résultats attendus». Dans cette optique, a-t-elle dit, le gouvernement a adopté en janvier 2018, une nouvelle règlementation afin d’améliorer la gouvernance des projets et programmes.

Djakaridia SIRIBIE

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