Ouagadougou,(AIB)- l’Association des burkinabè résidents à Munich a présenté samedi aux journalistes le prix « Etalon de la diaspora » décerné par le Président Roch Kaboré à l’enseignant en architecture, Diébédo Francis Kéré, vivant en Allemagne.
«L’association des ressortissants burkinabè de Munich et toute la communauté entière des Burkinabè d’Allemagne tiennent à traduire leur satisfaction pour cette nouvelle distinction», a indiqué le président de l’association, Alfred Ouoba.
Pour lui, il étaitimportant de faire découvrir les valeurs d’un burkinabè qui vend cher le nom de son pays en Allemagne et partout dans le monde.
Le lauréat Francis Kéré a exprimé toute sa joie de recevoir une telle reconnaissance pour son travail, du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
« Je suis très fier parce que le pays reconnait mon travail, mais aussi cette initiative sur la diaspora dont j’ai été choisi parmi quatre autre candidats » a-t-il lancé.
Cette nouvelle distinctiondécernée par les autorités burkinabè en marge du forum national de la diaspora vient couronner les nombreux prix et récompenses déjà accumulés par ce professeur à l’Accademia di Architettura di Mendriso, en Suisse.
Au nombre des prix engrangés on peut citer, le prix Aga Khan d’Architecture en 2004, le global Award for Sustainable Architecture en 2009, le Bsi Swiss Architectural Award en 2010, puis propriétaire de deux prix en 2011, Marcus Prize For Architecture etRegional Holcim Award Gold).
Peu connu du public burkinabè, Francis Kéré, aété également lauréat en 2012, puis dernièrement en 2017, il a été commissionné par la galerie serpentine pour réaliser leur pavillon à Londres.
Au regard de l’extraordinaire réussite de M. Kéré à l’international, selon le Président de l’association, «il n’est pas normal que ce fils du Burkina ne soit pas suffisamment connu dans son propre pays afin d’inspirer la jeune génération».
M. Kéré pour qui l'architecture et la construction n'a plus de secret s’est montré disponibleà participer à la construction de son pays avant de relever lors de cette conférence de presse qu’il a" participé pour le mémorial Thomas Sankara".
Il a cependant invité la jeunesse burkinabè à avoir confianceen elle-même car « elle doitcroire à ses possibilités pour créer pour avancer et toujours continuer à chercher des solutions».