Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article
Santé

Syndicat des travailleurs de la santé : Le gouvernement use d’un dilatoire pour ne pas respecter sa parole

Publié le jeudi 12 juillet 2018  |  aOuaga.com
Syndicat
© Autre presse par DR
Syndicat des travailleurs de la santé : Le gouvernement use d’un dilatoire pour ne pas respecter sa parole
Comment


Le silence du gouvernement fait parler le Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA). Le mercredi 11 juillet 2018 à la Bourse du travail, il a dénoncé le mutisme des autorités qui ont rompu le dialogue depuis le 6 mars 2018, date de leur dernière rencontre.

Face aux hommes de médias mercredi, le SYNTSHA a dénoncé et condamné l’absence de dialogue franc du gouvernement ; renouvelé son engagement à défendre fermement ses droits démocratiques et sociaux et ; exigé la mise en œuvre conséquente du protocole d’accord.
Concrètement, trois points composaient ce protocole signé entre le gouvernement et le SYNTSHA le 13 mars 2017. Il s’agit de l’amélioration des conditions de travail, du respect des droits démocratiques et sociaux remis en cause par le gouvernement à travers des actes sectoriels et de la question relative aux carrières et aux rémunérations.
«Le gouvernement use d’un dilatoire pour ne pas respecter sa parole donnée», a fait remarquer le SYNTSHA qui relève par ailleurs que la partie gouvernementale «s’est terrée dans le silence et fait croire à l’opinion que le dialogue n’est pas rompu avec le syndicat.
Foi du SG de ce syndicat, Pissyamba Ouédraogo, depuis le 6 mars 2018, sa structure n’a plus eu de rencontre avec le gouvernement pour échanger sur la plateforme revendicative « notre syndicat n’a jamais rejeté une invitation au dialogue ». A cet effet, e syndicat entend poursuivre la lutte si les lignes ne bougent pas, côté gouvernemental.
Et si le SYNTSHA faisait le premier pas? : «Non. En matière de dialogue il y a une tradition. C’est celui qui a le pouvoir qui doit décider de la rencontre », a répondu d’un ton catégorique l’animateur principal de la conférence de presse.
Pissyamba Ouédraogo a aussi répondu au Premier ministre qui avait qualifié les revendications du syndicat de la santé de « non sens » en ces termes : «Etre PM n’a rien d’extraordinaire. Même parmi nous, il y’a des gens qui peuvent l’être et même de très bons, puisqu’il n’y a pas de concours pour cela».

Halima K
Commentaires