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Procès putsch manqué au Burkina et présidentielle malienne, au menu des quotidiens burkinabè

Publié le lundi 9 juillet 2018  |  AIB
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Ouagadougou - Les journaux burkinabè abordent, ce lundi, des sujets diversifiés, avec un accent particulier sur la présidentielle au Mali dont la campagne électorale a démarré samedi, sans oublier le procès du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso qui a amorcé, depuis une dizaine de jours, la phase des interrogatoires.

Le journal Le Quotidien barre en manchette : «Procès du putsch du RSP (Régiment de sécurité présidentielle, Ndlr): A la barre, Rambo, celui qui a arrêté le président Kafando nie avoir +flingué+ quelqu’un».

Selon ce quotidien privé, l’interrogatoire de l’adjudant-Chef Moussa Nébié, plus célèbre sur le pseudonyme Rambo, a duré plus de 10 heures.

«Devant le tribunal, Rambo ne nie pas totalement les faits qui lui sont reprochés», rapporte Le Quotidien, précisant que sur les cinq chefs d’inculpation, l’accusé ne reconnait qu’un seul, à savoir l’arrestation du président de la Transition, Michel Kafando.

Sidwaya, le quotidien national renseigne que l’adjudant-chef de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), Moussa Nébié dit Rambo a 53 ans, est marié et père de quatre enfants.

Et de rappelé qu’il a comparu devant la Chambre de 1reinstance du Tribunal militaire, les 6 et 7 juillet 2018, pour «répondre des faits d’attentat à la sûreté de l’Etat, du meurtre de 13 personnes, de coups et blessures sur 42 personnes, d’incitation de plusieurs militaires à commettre des actes contraires à la discipline et de complicité de dégradation des biens».

Pour sa part, Le Pays affiche: «le grand déballage de Moussa Nébié dit Rambo».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il plaque à sa manchette, la photo de Rambo accompagnée de ce titre: «Le sous-off qui a arrêté M’Ba Michel (Surnom de Michel Kafando)».

En politique, le même journal évoque, dans sa rubrique ‘’Commentons l’évènement’’, la présidentielle malienne, soulignant que la campagne électorale, ouverte samedi, se déroule «sous haute surveillance sécuritaire».

Le Pays consacre son éditorial à ce sujet à travers le titre: «Campagne électorale au Mali: Penser d’abord au pays».

Le confrère fait observer qu’au Mali, la campagne en vue de la présidentielle du 29 juillet prochain, a commencé le samedi 7 juillet dernier, ajoutant que 24 candidats sont en lice à cette occasion.

Agence d’information du Burkina

ak/ata
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