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242e anniversaire des Etats-Unis d’Amérique à Ouagadougou : L’engagement au cœur de la célébration

Publié le vendredi 6 juillet 2018  |  Sidwaya
L’ambassadeur
© Autre presse par DR
L’ambassadeur américain au Burkina Faso, Andrew Young
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L’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Burkina Faso, a célébré le 242e anniversaire de l’accession du pays à l’indépendance, le mercredi 4 juillet 2018, à Ouagadougou. L’ambassadeur, Andrew Young a rappelé les moments forts de l’histoire de son pays et exhorté les Burkinabè à s’engager au service de leurs communautés.

A l’instar des centaines de représentations diplomatiques des Etats-Unis d’Amérique à travers le monde, celle de Ouagadougou au Burkina Faso a sacrifié à la tradition en célébrant la 242e fête de l’indépendance, le mercredi 4 juillet 2018. Présentation des couleurs par le corps des marines, chargé de la sécurité de l’ambassade, exécution des hymnes nationaux des deux pays amis par une chorale composée de Burkinabè et d’Américains, ont planté le décor de la cérémonie. Devant un parterre d’invités parmi lesquels des citoyens américains, des autorités gouvernementales, des diplomates et des amis, l’ambassadeur du pays de l’oncle Sam, Andrew Young, a évoqué les étapes majeures de l’histoire des Etats-Unis. « Le 4 juillet 1776, 56 jeunes représentants des colonies américaines se sont engagés pour créer un nouveau système de gouvernance démocratique, avec les mécanismes d’autocorrection de l’équilibre des pouvoirs et la vision que chacun était libre de participer et de travailler à améliorer sa communauté. En signant la Déclaration d’indépendance, ils se sont engagés dans une expérimentation qui, depuis lors, a été la source d’inspiration des gouvernements représentatifs dans le monde entier», a indiqué M. Young. A l’entendre, les pères-fondateurs de la nation américaine ont cru en la capacité du peuple d’imprimer «sa propre trajectoire». «Ils étaient marchands, avocats, fermiers, médecins, enseignants. Certains avaient passé du temps en prison, d’autres avaient échoué à l’école ou encore souffert de maladies telles que la fièvre jaune et le paludisme. Ils venaient d’horizons différents unis par un but commun : ils envisageaient un meilleur avenir par le peuple et pour le peuple», a argué Andrew Young. Pour lui, l’Amérique perpétue cette valeur de «l’engagement communautaire» d’autant plus que 64% de citoyens américains font du bénévolat dans leurs communautés.

«Le progrès commence par nous»

Aux dires du diplomate américain, cet engagement se trouve chez les Burkinabè qui, avec peu de ressources, ont créé un modèle d’intégrité et d’intégration à l’échelle continentale, faisant de Ouagadougou, une capitale culturelle du continent. Sur cette lancée, Andrew Young a souligné que même si le progrès est une construction de longue haleine, il n’est à la portée que de ceux qui sont capables de prendre des initiatives. «Le progrès ne doit pas nécessairement venir du haut vers le bas. En Amérique, nous croyons que le progrès commence par nous. Contribuer à nos sociétés est un acte civique : le civisme c’est moi», a-t-il relevé. Et de saluer l’engagement de Achille Doamba à Saponé, de Serge Ouédraogo à Kongoussi et de Djélika Nacro à Ouagadougou, des Burkinabè qui ont chacun pris des initiatives pour changer le visage de leurs communautés.
L’ambassadeur a invité les Burkinabè à travailler ensemble «pour renforcer la démocratie et la bonne gouvernance, pour promouvoir la paix et la sécurité…».

14 milliards de F CFA contre le paludisme

Au niveau bilatéral, Andrew Young a salué le dynamisme de la coopération dans laquelle son pays soutient des projets dans plusieurs domaines. Dans le volet sécuritaire, il a précisé que les partenaires des Forces de défense et de sécurité continuent de travailler ensemble pour faire face à la menace terroriste. «Au cours de l’exercice Flintlock 2018, l’armée burkinabè et celle des Etats-Unis ont collaboré avec vingt partenaires africains et internationaux pour améliorer notre capacité à travailler ensemble pour lutter contre le terrorisme dans toute la région du Sahel», a laissé entendre le diplomate américain. Sur le plan environnemental, il a informé que l’ambassade va assurer la formation et octroyer des ressources au Parc W dans la région de l’Est afin de dissuader les mauvais acteurs de s’y réfugier et d’exploiter le trafic des espèces sauvages. Pour ce qui est de la santé, le diplomate a annoncé que le gouvernement américain a inclus le Burkina Faso dans l’Initiative présidentielle contre le Paludisme (PMI).
A ce titre, les Etats-Unis sont devenus le plus grand donateur du pays dans la lutte contre le paludisme à hauteur de 14 milliards de F CFA. Conscient du manque d’énergie «fiable et bon marché», les Etats-Unis, par le biais du Millenium Challenge Corporation (MCC), vont poursuivre également les efforts pour développer le deuxième Compact qui devrait être signé en 2019. «Ce Compact engagera les ressources nécessaires pour soutenir le secteur de l’énergie et aider ainsi le Burkina Faso à atteindre ses ambitieux objectifs de développement», a promis Andrew Young.

Karim BADOLO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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