Les zones frontalières des pays de l’Union Economique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), constituent de véritables et dynamiques pôles de développement dont le rayonnement dépassent largement les frontières nationales, a indiqué mercredi El Hadji Malick Diop, président de la Commission économique et financière du Conseil des collectivités territoriales de l’UEMOA.
Dans un entretien accordé à Xinhua, en marge de la conférence sur le développement transfrontalier au Sahel, qui se déroule actuellement à Cotonou, M. Diop a estimé que la coopération transfrontalière fournit à l’UEMOA, au-delà de la coopération institutionnelle établie avec les Etats, la meilleure façon de faire prendre conscience aux populations des réalités de l’intégration et de ressentir leur appartenance à un même espace géographique et économique.
"L’intégration régionale se construit à la fois par une vision politique qui en définit les contours et des projets qui traduisent cette vision en actes", a-t-il affirmé, estimant que dans l’espace de l’UEMOA, il y a encore des réponses à apporter.
"Sur ce, les élus locaux de l’espace UEMOA restent conscients qu’il faut commencer par apaiser les méfiances et vaincre les réticences par la concertation et le dialogue", a-t-il fait observer.
Aussi, a-t-il souligné, baliser la voie d’une intégration des peuples dont la porte d’entrée est l’intercommunalité des territoires, impose des nécessités et des impératifs dont la continuité géographique et la cohérence économique demeurent des objectifs à réaliser en premier lieu.
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