Lutte contre la mendicité

Publié le jeudi 5 juillet 2018 | Sidwaya

© Sidwaya par DR
Lutte contre la mendicité

A l’occasion de la journée internationale de l’enfant africain tenue, le 16 juin 2018, l’Association pour la formation, l’insertion, la sensibilisation, le parrainage, et la protection des enfants vulnérables issus de la société (AFF) a organisé, un panel sur la mendicité, le mardi 19 juin 2018 à Ouagadougou.

La mendicité a atteint une proportionnalité inquiétante au Burkina Faso. Dans le but d’informer les populations sur ce phénomène dans ses diverses formes, l’Association pour la formation, l’insertion, la sensibilisation, le parrainage, et la protection des personnes vulnérables issus de la société (AFF) a organisé un panel. Durant trois heures, les différents acteurs de la société civile ont porté leur réflexion sur la question de la lutte contre la mendicité autour du thème : «Insertion socio-professionnelle : moyen de lutte contre la mendicité au Burkina Faso ». C’était le mardi 19 juin 2018 à Ouagadougou. Pour la représentante du maire de la ville de Ouagadougou, Martine Kaboré, ce panel entre en droite ligne avec leurs missions de lutte contre la mendicité des enfants en situation de rue. Selon la convention des Nations unies de 1989, l’enfant c’est toute personne humaine âgée de moins 18 ans. Partant de cette définition, il ressort que l’enfant est un être vulnérable qui a besoin de protection et d’encadrement de la société, a affirmé la représentante du maire. A entendre Mme Kaboré, inquiète de l’avancée du phénomène, la commune de Ouagadougou s’est engagée à lutter et à protéger tous les enfants en situation de rue. Le représentant du ministre en charge de la femme, Josué Ongo, pour éviter le départ des enfants dans la rue, l’une des stratégies du ministère en plus de la scolarisation est la formation professionnelle. Selon Josué Ongo, à l’issue du panel, les différents acteurs feront des propositions de lutte pour la réduction de la mendicité. Pour le secrétaire général de l’AFF, Remy Badolo, les enfants de la rue deviendront un jour des adultes et un adulte sans formation est un danger pour la société.

Valentin KABORE

Commentaires