Près de 1 400 espèces marines sont menacées par la pollution marine causée par les déchets plastiques, prévient un rapport l’Organisation des Nations-Unies (ONU) publié ce mois.
Parmi ces espèces aquatiques menacées, celles qui sont protégées tels les dauphins, les tortues marines, les requins marteaux, les baleines bleues, ne sont pas épargnées.
« Lorsque j’ai navigué avec Sea Shepherd, notamment lors de l’opération Milagro en océan sous-marine… il m’est arrivé de retrouver une tortue marine avec une paille de 15 cm enfoncée dans la narine », a témoigné Julien Wosnitza, auteur du livre « Pourquoi tout va s’effondrer », cité par une note d’information de l’Ong EAGLE transmise, samedi, à l’AIP.
Lors de la journée mondiale de l’océan célébrée le 8 juin, la ministre ivoirienne de l’Environnement et de la Salubrité publique, Anne Désirée Ouloto a estimé que le combat contre la pollution plastique et par ricochet pour la préservation des espèces aquatiques protégées nécessite des efforts conjugués du gouvernement et des institutions internationales telle la Banque africaine de développement et l’ONU.
« Désormais nous devons faire la part belle à l’action le gouvernement, la BAD, et l’ONU Environnement seuls… nous n’y arriveront pas », a-t-elle prévenu.
Le monde utilise environ 500 milliards de sacs en plastique majoritairement jetable (à usage unique). Au moins 8 millions de tonnes de plastique finissent dans les océans, l’équivalent d’un camion à ordures complet à chaque minute. Si rien n’est fait, c’est inexorablement un septième continent qui va naitre d’ici à 2050 à en croire les experts environnementaux de l’ONU.... suite de l'article sur Union Africaine