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Baccalauréat 2018 : Plus de 96 000 candidats inscrits

Publié le samedi 30 juin 2018  |  Le Pays
Bac
© aOuaga.com par A.O
Bac 2017 : le gouverneur lance les épreuves de la région du Centre
Mardi 20 juin 2017. Ouagadougou. Le gouverneur de la région du Centre, Joachim Somda, a lancé les épreuves de la session 2017 du baccalauréat au lycée Riim Vougré
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Le Baccalauréat session normale 2018 aura lieu au Burkina du 3 au 20 juillet prochain. Pour faire le point des préparatifs de cette session, le vice-président de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo, Pr Mahamadou Sawadogo, chargé des enseignements et des innovations pédagogiques, et le directeur de l’Office du Baccalauréat, Issa Ouédraogo, étaient face aux Hommes de médias, le 28 juin dernier à la salle de réunion de l’UOI-JKZ. Avec à leurs côtés le vice-président de l’Université Ouaga 2, Pr Diakarya Barro, chargé des enseignements et des innovations pédagogiques, et le Secrétaire général (SG) de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo, Abou Zouré, les deux hommes ont dressé un bilan exhaustif de l’organisation du premier diplôme universitaire dont l’examen enregistre cette année 96 771 candidats à la date du 27 juin, répartis dans 365 jurys.



Contrairement aux années antérieures, la phase des épreuves écrites de la session normale de l’examen du Baccalauréat 2018, se déroulera du 3 au 20 juillet prochain. Cette session enregistre 59 050 garçons et 37 721 filles, représentant respectivement 61,02% et 38,98% de l’effectif total des candidats inscrits en 2018, soit 96 771 élèves. Le nombre des candidats libres est de 19 992, soit une hausse de 20,66% contre 26,40% en 2017. On enregistre également 86 544 candidats contre 65 973 en 2017 au baccalauréat de l’Enseignement général, 9 249 contre 9 139 en 2017 au baccalauréat technologique et 978 contre 848 en 2017 au baccalauréat professionnel. L’ensemble de ces candidats sont répartis dans 365 jurys, soit 62 jurys de plus que lors de la session précédente. Ces jurys sont logés dans 179 centres répartis sur toute l’étendue du territoire, contre 138 centres en 2017. Ce sont quelques chiffres que le vice-président de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo, Pr Mahamadou Sawadogo, chargé des enseignements et des innovations pédagogiques, a d’entrée de jeu communiqués au cours de la conférence de presse qu’il a co-animée avec le directeur de l’Office du Baccalauréat, Issa Ouédraogo, le 28 juin dernier à Ouagadougou. Selon le Pr Sawadogo, les épreuves d’Education physique et sportive (EPS) ont débuté à partir du 1er juin, les épreuves pratiques le 12 juin et se poursuivent jusqu’au 2 juillet. Quant à la présentation des rapports de stage, elle a eu lieu du 25 au 30 juin 2018. La session 2018 du Baccalauréat connaît, a-t-il dit, la prise en compte d’une nouvelle option de baccalauréat professionnel de la section industrie, à savoir le Baccalauréat professionnel, option Géomètre-topographe (GT). Le candidat le plus jeune de cette session a 15 ans tandis que le plus âgé en a 61, a révélé le Pr Sawadogo avant d’ajouter qu’ils se sont inscrits respectivement en série D et en série G2. A en croire le vice-président de l’UOI-JKZ, le nombre des acteurs impliqués dans l’organisation se chiffre au minimum à 35 000 personnes. Quant au budget prévisionnel, il est de 5 124 750 000 F CFA contre 3 878 867 887 F CFA en 2017. Mais ce budget, a-t-il indiqué, accuse un déficit de 995 800 000 F CFA. Toutefois, une partie de ce montant, 400 000 000 de F CFA, a-t-il précisé, sera accordée par le ministère de l’Economie, des finances et du développement (MINEFID). Quant au reste, il est prévu de revoir les activités pour combler ce gap afin que l’examen puisse se dérouler dans de bonnes conditions, a-t-il expliqué. Il a fait savoir que sur la base de ce budget prévisionnel, le coût de revient d’un candidat au Baccalauréat session 2018, est de 52 958 F CFA alors que chaque candidat paie 15 000 F CFA comme frais d’inscription.

Des mesures contre la fraude

Abordant le chapitre des difficultés, le vice-président de l’UOI-JKZ dira que la principale difficulté a été le démarrage tardif des inscriptions et des travaux des commissions spécialisées, dû à la crise qu’a connue le système éducatif au cours du premier trimestre et au début du second trimestre. Autres difficultés et non des moindres soulevées sont les perturbations lors du tirage des épreuves, dues, a-t-il avoué, aux coupures intempestives d’électricité. Mais qu’à cela ne tienne, le Pr Sawadogo estime que le calendrier de préparation de la session normale de 2018 du Baccalauréat est respecté dans l’ensemble. Rappelant quelques activités, il dira que des réunions générales d’information sur le Baccalauréat de la session de 2018 se sont tenues dans les villes abritant des universités telles que Koudougou, Bobo-Dioulasso, Dédougou, Ouahigouya et Fada N’Gourma, du 19 au 27 juin 2018. Elles se tiendront également à Ouagadougou ce jour, 29 juin, a-t-il confié. L’occasion était fort belle pour le Pr Sawadogo, d’appeler les candidats au travail et à la sérénité pour de meilleurs résultats. Aux autres acteurs, il leur demande l’honnêteté et le dévouement dans l’exécution de leurs tâches, pour garantir l’équité et la crédibilité aux examens afin que les résultats qui en seront issus soient le reflet du travail des candidats. A la question de savoir si des dispositions particulières ont été prises pour parer à la fraude, le vice-président de l’UOI-JKZ dira que de nombreuses mesures ont été prises dans ce sens. A titre d’exemple, les téléphones portables seront proscrits dans les salles de composition et également dans les salles de correction. Pour lui, les élèves ne sont pas les seuls à s’adonner à la fraude. Quelquefois, ce sont les enseignants mêmes qui organisent le circuit de la fraude, a-t-il déploré. A son avis, la sensibilisation de l’ensemble des acteurs s’avère nécessaire pour l’obtention de résultats crédibles. C’est dans ce sens, a-t-il renchéri, que les acteurs impliqués dans l’organisation du Bac, ont été sensibilisés et formés pour déceler d’éventuelles fraudes à l’examen. S’agissant des personnes portant des voiles, leur identité, a-t-il rassuré, sera contrôlée avant que ces dernières n’aient accès à la salle de composition. En cas de refus, un endroit sera trouvé ainsi qu’une personne bien indiquée, une femme par exemple, s’il s’agit d’une candidate, pour vérifier son identité.

Les candidats de Djibo ne compétiront pas en juillet

Cette souplesse, a souligné le Pr Sawadogo, a pour but d’éviter des conflits dont les conséquences peuvent être lourdes. « Il y a certes la loi, mais il y a aussi le bon sens », a-t-il rajouté. Les candidats du Nord, notamment de Djibo, prendront-ils part à cette session de juillet? A cette question, le vice-président de l’UOI-JKZ dira que bien que cette localité enregistre 2 jurys et 500 candidats au maximum, ces candidats ne compétiront pas à cette session de juillet. Mais plutôt à celle qui aura lieu en septembre, comme il a été décidé pour les candidats aux examens du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation (MENA). L’examen du Bac a lieu cette année en juillet ; est-ce à dire que cet examen aura désormais lieu dans ledit mois au Burkina ? La réponse est non, soutiendront le Pr Sawadogo et le directeur de l’Office du Baccalauréat. Selon eux, cet examen se déroule cette année au mois de juillet, parce que le Burkina avait sollicité auprès de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) une dérogation et c’est cette organisation qui a voulu que l’examen du Bac puisse se tenir en début juillet. Du reste, a précisé le directeur de l’Office du Bac, Issa Ouédraogo, une directive de l’UEMOA stipule que chaque pays doit pouvoir démarrer la phase écrite de l’examen du Bac, entre le 18 et le 21 juin de chaque année. Cela, afin de minimiser les fraudes dans l’espace UEMOA, a-t-il relevé. Répondant à une question relative à l’augmentation significative du nombre des candidats à la session 2018 du Bac, 96 771 contre 75 960 en 2017, les deux responsables confieront que ce nombre de 20 811 en plus contre une prévision de 5 000 à 6 000 candidats, peut être lié à de multiples raisons. Il y a par exemple, ont-ils dit, la multiplication du nombre des établissements scolaires. Une autre raison, même si elle n’est pas prouvée scientifiquement, pourrait être, a confié le directeur de l’Office du Bac, la transformation des Collèges d’enseignement général (CEG) de nombreux villages en lycées il y a de cela 3 ans.

Dabadi ZOUMBARA
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