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Gouvernance du MPP : « Nous sommes sur la bonne voie, n’en déplaise à nos contempteurs », dixit Simon Compaoré

Publié le samedi 30 juin 2018  |  Le Pays
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© Ministère par D.R
Le PARSIB offre quatre véhicules aux Brigades anti-banditisme et terroriste (ABT)
Le Projet d’appui au renforcement de la sécurité Intérieure du Burkina Faso (PARSIB) a remis le mardi 16 mai 2017 à Ouagadougou, 4 véhicules tout-terrain aux Brigades anti-banditisme et terroriste (ABT). Photo : Simon Compaoré, ministre d`Etat, ministre de la Sécurité
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Les sujets d’actualité nationale tels que la grève au ministère de l’Economie, des Finances, la lutte contre l’insécurité, l’insécurité alimentaire, les prestations du président du Faso dans les médias les 23 et 24 juin derniers, étaient au menu d’une conférence de presse animée par le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). C’était le jeudi 28 juin 2018, au siège dudit parti.



« Sous la conduite du président du Faso, du MPP et ses alliés, notre pays, le Burkina Faso, continuera à avancer sur les différents chantiers qui ont été engagés pour la mise en œuvre de notre programme ». Ainsi s’exprimait Simon Compaoré, président par intérim du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), parti au pouvoir. C’était lors d’une conférence de presse tenue le 28 juin dernier au siège du parti à Ouagadougou, pour aborder, avec les hommes de médias, des sujets d’actualité nationale. A ce propos, il dira en plus : « nous sommes sur la bonne voie, n’en déplaise à nos contempteurs de tout acabit ». D’emblée, le MPP d’évoquer la suspension du mot d’ordre de grève de la coordination des syndicats du ministère de l’Economie, des Finances (CS-MEF) tout en relevant que cette coordination revient à la raison et à de meilleurs sentiments. Et le parti majoritaire de marquer sa satisfaction suite à cette décision du CS-MEF qui vient juste après l’appel du président du Faso, lors de son entretien avec la presse le 24 juin 2018, invitant la coordination à lever son mot d’ordre de grève. Une satisfaction qui fait suite également, selon Simon Compaoré, à la tenue de la conférence nationale sur le système de rémunération des agents publics qui, dit-il, a abouti à « des recommandations pertinentes concernant notamment le Fonds commun dont le fondement a été maintenu tout en proposant qu’il soit mieux recadré ». Abordant le sujet de l’insécurité dont l’épicentre est le terrorisme, relève le président par intérim Simon Compaoré, on se réjouit au sein du parti majoritaire de la montée en puissance du renseignement burkinabè et de l’opérationnalisation des Forces de défense et de sécurité (FDS). Des FDS qui ont été félicitées une fois de plus par le parti au pouvoir qui lance un appel à une mobilisation continue autour de celles-ci. Dans la dynamique de cette question sécuritaire, le MPP dénonce ces personnes qui, selon le parti au pouvoir, à travers les réseaux sociaux, « distillent des propos mensongers sur des questions très sensibles comme la sécurité », sans citer de nom. La question a été posée à Simon Compaoré, président par intérim du MPP, s’il faisait référence au cas de Naïm Touré dont la publication lui a valu d’être devant la Justice et qui attend le 3 juillet prochain pour connaître son sort. Il affirme que tous ceux qui se lèvent pour faire du tintamarre autour de l’affaire Naïm Touré, ne font pas du bien à la liberté d’expression et qu’ils auraient dû dire à ce jeune homme d’aller voir le chef d’état-major de la gendarmerie pour toutes les informations par rapport à sa publication concernant le gendarme blessé. Simon Compaoré va plus loin en déclarant que toutes ces personnes savent comment se passe une évacuation sanitaire qui a tout un processus et c’est ce qui s’est passé au sujet du gendarme en question. Tout en soulignant que ce sont des dossiers que le chef de l’Etat suit de près.


« La loi n’interdit pas au président du Faso d’être candidat »

Parlant des prestations du président du Faso les 23 et 24 juin 2018, le MPP fait savoir qu’il a été irréprochable dans la forme tout comme dans le fond. Et qu’il était à l’aise puisque, selon le parti, son bilan à mi-mandat est satisfaisant, même s’il y a des difficultés et des préoccupations qui persistent. Il affirme que le MPP est en phase avec la vision du président du Faso. Que dit alors le parti sur l’annonce faite par le chef de l’Etat sur sa candidature en 2020 ? Selon Simon Compaoré, il n’était pas allé pour annoncer sa candidature mais pour faire le point de son programme, des engagements pris avec le peuple et se prêter aux questions des journalistes. Tout en relevant que le président du Faso a un devoir de redevabilité, ce qui n’est pas le cas, souligne le président par intérim, de leurs adversaires. Et Lassané Sawadogo, secrétaire exécutif du MPP, de rappeler que c’est un journaliste qui a posé la question au président du Faso, s’il sera candidat et faire savoir qu’en réponse, il a dit que la loi ne lui interdit pas de se porter candidat. Avant d’indiquer que c’est un devoir d’honnêteté de sa part et c’est ce que le parti attend de lui. Pour Simon Compaoré, si tout va bien, il est prévu un référendum en 2019 concernant la nouvelle Constitution où il sera question de deux mandats et pas plus. Le MPP, fait-il savoir, travaille pour qu’il poursuive son œuvre en 2020. Ajoutant que « ceux qui n’ont pas d’éléments pour meubler leurs conférences de presse doivent se raviser, car c’est sans intérêt pour le peuple ». Il a aussi soutenu qu’il n’y aucun problème , en dehors de ceux qui veulent voir des problèmes parce que, souligne-t-il, le MPP a une vision claire. D’ailleurs, le président par intérim, Simon Compaoré, a évoqué en quelques mots que le parti a entamé un processus de renouvellement de ses structures qui se déroule, nous apprend-il, dans de bonnes conditions avec quelques difficultés que les responsables essayent de surmonter pour la cohésion du parti. Un parti qui dit avoir une pensée pour le monde paysan en cette période de saison de pluie et affirme sa solidarité au gouvernement pour l’opération « assistance alimentaire aux personnes vulnérables à l’insécurité alimentaire ». Une opération qui, selon le MPP, va prendre en compte environ 954 000 personnes en vivres et en espèces dans 15 provinces du Burkina. Il ne manque pas de souhaiter que les responsabilités soient situées au sujet de la controverse entre la SOFITEX et l’UNPCB, par rapport à la qualité des intrants servis aux producteurs. Un sujet a été abordé par les hommes de médias concernant l’affaire du colonel Auguste Denise Barry. Un dossier qui, relève Simon Compaoré, est entre les mains de la Justice qui a d’ailleurs ouvert une enquête, et sur lequel il se refuse à tout commentaire.

Antoine BATTIONO
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