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Recherche scientifique : Un prix pour magnifier l’excellence

Publié le mercredi 27 juin 2018  |  Sidwaya
Alkassoum
© Présidence par D.R
Alkassoum Maîga, ministre de l`Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l`Innovation du gouvernement remanié le 20 février 2017
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Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, le Pr. Alkassoum Maïga a présidé, mardi 19 juin 2018 à Bobo-Dioulasso, la cérémonie de lancement officiel du prix d’excellence de la recherche scientifique. Ce prix vise à récompenser un individu ou une équipe ayant obtenu des résultats contribuant au développement économique, social et culturel du Burkina Faso.

Le gouvernement du Burkina Faso, dans le cadre de la promotion de la recherche scientifique au service de la transformation structurelle de l’économie, a institué en décembre 2017, le prix d’excellence de la recherche scientifique. Ce prix qui interviendra tous les deux ans, a pour objectif, de récompenser les travaux de recherche scientifique d’un individu ou d’une équipe pouvant contribuer de manière « significative » au progrès de la science, ainsi qu’au développement économique, social et culturel. Le prix d’excellence de la recherche est ouvert à tout acteur de la communauté scientifique nationale. Les critères d’éligibilité sont basés sur la nouveauté, l’originalité et l’impact des travaux présentés au concours. Le meilleur de la communauté scientifique recevra la somme de 10 millions F CFA. Des prix spéciaux seront décernés aux jeunes dont l’âge ne dépasse pas 40 ans, et aux femmes scientifiques avec pour chacun et chacune, un montant de 1 million de F CFA. En procédant au lancement officiel de la première édition du prix d’excellence, le mardi 19 juin 2018 à Bobo-Dioulasso, le ministre a déclaré que ce prix vise à susciter l’émulation dans le domaine de la recherche scientifique, par la reconnaissance de l’excellence et du mérite au sein de la communauté scientifique nationale burkinabè. Il faut souligner que le prix d’excellence de la recherche scientifique couvre huit domaines.


Quatre domaines ont été retenus pour cette première édition


Mais selon le Pr Alkassoum Maïga, en raison de contraintes budgétaires, quatre domaines ont été retenus pour cette première édition. Il s’agit des sciences de la santé, des sciences agricoles et environnementales, des sciences de l’Homme et de la société, et enfin, des sciences de l’éducation et de la formation. Selon le ministre, aujourd’hui, c’est à travers les connaissances scientifiques et les innovations que les nations se développent. « Autrefois, des pays qui étaient au même stade de développement que le Burkina Faso sont devenus aujourd’hui des puissances mondiales, tant du point de vue économique que technologique grâce à la recherche », a-t-il soutenu. Il a ajouté que la recherche au Burkina Faso mérite la reconnaissance de la nation dont elle fait la fierté. En effet, de son avis, avec des ressources humaines, matérielles et financières limitées, elle arrive à se hisser parmi les meilleures du continent, en terme de production scientifique, tant en quantité qu’en qualité. « Nous avons la substance grise et le capital humain qui font des découvertes. Nous avons fait le bilan l’an passé, qui était déjà à 570 innovations et cette année, nous avons demandé d’amener la barre à 600 au service de l’économie nationale », a-t-il fait savoir. « Lorsque des gens font des efforts, la meilleure façon de les encourager est d’organiser une compétition saine », a-t-il souligné. Et d’ajouter que dans la compétition, il n’y aura pas de rivalité «abrupte». Il a poursuivi que le prix de l’excellence entre dans une logique de compétition pour que les meilleurs scientifiques se distinguent. En ce qui concerne le financement des recherches scientifiques, M. Maïga a laissé entendre qu’un fonds est disponible à travers le Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) : « Ce fonds avant 2018, était à 250, à 350 millions de F CFA. Mais cette année, plus d’un milliard de francs CFA est disponible ». A cela s’ajoute le Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) dont une partie du fonds minier va y revenir et va permettre de soutenir les recherches scientifiques. Mais aussi, ce fonds va apporter, a-t-il dit, de l’aide pour les activités de master et de thèse des étudiants.


Boudayinga J-M THIENON
Samiratou ZOROME
(Stagiaire)
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