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Le président Kaboré appelle à la fin de la grève au ministère des Finances

Publié le mardi 26 juin 2018  |  Agence de Presse Africaine
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© AFP par Dominick Reuter
Le président burkinabé Roch Marc Christian Kabore s`exprime lors de l`assemblée générale de l`ONU à New York le 22 septembre 2016.
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Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a invité dimanche soir, les syndicats du ministère des Finances à «lever le mot d’ordre de grève » qui paralyse l’économie burkinabè.



«Je pense que les syndicats (des Finances) doivent lever le mot d’ordre de grève et reprendre le travail», a déclaré le président Roch Marc Christian Kabore, qui s’entretenait avec la télévision nationale du Burkina Faso sur son bilan de mi-mandat à la tête du pays.

Par rapport à ces mouvements de grève, le conseil des ministres a pris une décision de recruter des retraités et des volontaires pour la continuité du service au ministère des Finances et pour Roch Kaboré, « aucune disposition n’a encore été engagée» concernant ces recrutements.

Selon le chef de l’Etat, le gouvernement n’est pas animé d’une volonté de « faire du mal à des agents ou à des fonctionnaires qui travaillent pour le compte de l’Etat », mais a « un rôle de continuité du service public ».

Cependant, il a rassuré les syndicats en ces termes : « Aucune disposition n’a encore été engagée, nous avons encore toutes les chances de pouvoir renouer langue et rechercher les solutions qui permettent à notre pays d’avancer. Nous sommes dans cette disposition d’esprit ».

La Coordination des syndicats du ministère de l’Economie et des Finances (CS-MEF) a refusé de prendre part la conférence sur la mise à plat des rémunérations à la Fonction publique qui s’est tenue du 12 au 14 juin dernier.

« S’ils (les syndicats) avaient accepté le principe d’être présents, l’ensemble des questions qu’on pose aujourd’hui seraient des questions qui sont versées sur la table de discussion et de négociation de manière à rechercher les solutions», a estimé le président du Faso.

A son avis, «le clash» avec les syndicats est venu de «deux points sur lesquels, il n’y avait pas d’accord», à savoir «les points relatifs à la sécurisation du Fonds commun et le check off».

«Nous avons estimé comme nous avions un accord sur les trois premiers points, il était bon qu’on signe un accord partiel de manière à ce que nous poursuivions les discussions sur les deux autres points sans accords. Ils ont répondu que c’était le tout ou rien», a-t-il dit.


GS/te/APA
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