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Burkina: Le principal parti de l’opposition demande la libération de l’activiste Naïm Touré

Publié le samedi 23 juin 2018  |  Alerte Info
Enseignant
© Autre presse par DR
Enseignant enlevé à Nassoumbou: l’UPC invite le gouvernement à le retrouver «sain et sauf»
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Le principal parti de l'opposition politique burkinabè, l'Union pour le progrès et le changement (UPC) a demandé, samedi dans un communiqué, la "relaxe pure et simple" de l’activiste Naïm Touré, actuellement en détention à la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).

"L’Union pour le Progrès et le Changement demande la relaxe pure et simple du blogueur Naïm Touré, pour éviter tout recul de la démocratie et des libertés", indique le communiqué.

Selon le parti, "les motifs et les chefs d’accusation justifiant" son arrestation et son dépôt à la MACO "ne sont qu’une insulte et une humiliation".

Interpellé le 14 juin après une publication sur son compte Facebook (suivi par 34.000 personnes), Naïm Touré est actuellement en détention à la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou, en attente de son procès pour participation à une entreprise de démoralisation des Forces de défense et de sécurité (FDS) ; appel aux FDS à former un complot contre la sûreté de l'Etat ; incitation à troubles à l’ordre public.

"Nous estimons que la discipline, la maturité et la loyauté de notre armée après l’insurrection, ne peuvent nullement être ébranlées par un activiste blogueur, soit-il Naïm Touré", a soutenu l’UPC avant d’ajouter que "le régime actuel se trompe lourdement d’adversaires. Ses vrais adversaires sont : l’insécurité, la mal-gouvernance, le népotisme, le tâtonnement, la morosité économique, la fronde sociale et la famine".

Vendredi, dans son allocution à l’ouverture du 2e sommet Africtivistes à Ouagadougou, le président Roch Kaboré a déclaré que "Facebook et Twitter ne peuvent être considérés comme des espaces de non-droit ou des instruments de subversion ou de nuisance à la disposition d’acteurs mal intentionnés".



RKO
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