CEP session 2018 dans les Hauts Bassins : un groupe électrogène pour éclairer les salles de Composition à Matourkou

Publié le jeudi 21 juin 2018 | AIB

© Autre presse par DR
Un groupe électrogène pour parer aux pannes d`électricité

Le secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Bernard Béba a donné, le mardi 19 juin 2018, le top de départ des épreuves écrites du Certificat d’études primaires (CEP). C'était à l’école Matourkou, située à une dizaine de kilomètres sur l’axe Bobo-Dioulasso-Banfora. Dans les Hauts-Bassins, 45 849 candidats qui vont à la conquête de leur premier diplôme.

Après une visite dans quelques salles du jury 3 du centre de composition de Matourkou, le secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Bernard Béba a procédé à l’ouverture de la première enveloppe contenant le sujet de rédaction du Certificat d’études primaires (CEP).

« Tu as déjà assisté à une fête. Raconte », tel est le sujet proposé aux candidats en cette matinée du 19 juin 2018. Bernard Beba dit être venu encourager les candidats à plus d’ardeur dans le travail pour qu’au soir du 30 juin, la région enregistre plus d’admis.

Le nombre de candidats au CEP session 2018 dans la région des Hauts-Bassins est légèrement en hausse et est de (1,07%) par rapport à l’année dernière. En effet, de 45 358 candidats en 2017, ils sont cette année de 45 849 à se lancer à la conquête de ce diplôme qui est en même temps le sésame qui les ouvrira les portes du post-primaire.

D’autre part, la présente session enregistre une légère croissance des candidats de filles. En effet, en 2017 ce nombre est passé de 23 830 à 24 064 candidates. La directrice régionale du préscolaire, primaire et non formelle (DREPPNF/HBS), Suzanne Sidibé/Toé a affirmé que toutes les dispositions ont été prises pour un bon déroulement de la présente session.

Elle a également déclaré que « Si tout se passe bien, les premiers résultats commenceront à tomber d’ici le 30 juin ». De l’avis du président du centre de Matourkou, Gnomité Sansan Hien, « Aucune difficulté n’est à signaler, sauf une absence pour cause de maladie ».

Par ailleurs, notre équipe a constaté que du fait de la densité des arbres, il fait sombre dans les salles de composition. L’école étant dépourvu d’électricité, les parents d’élèves ont décidé de déployé un groupe électrogène. Dans la même veine, ceux-ci ont mis en place une cantine au profit des candidats dont le domicile est éloigné du centre d’examen. Un bel exemple de patriotisme.

Thierry SAWADOGO

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