Créé depuis 1994, le centre de formation de gardiens de buts «l’Envolée» a gagné en maturité. Il se veut désormais un centre de formation professionnel. La nouvelle a été annoncée ce dimanche à l’occasion de sa rentrée sportive par son promoteur qui n’est personne d’autre que l’ancien international gardien de buts Yacouba Traoré dit «Mayer».
Placée sous le parrainage du chef d’Etat major des armées, le général Honoré Nabéré Traoré, la cérémonie de cette rentrée sportive a été marquée par trois temps forts. D’abord les allocutions, en commençant par celle du représentant des anciens internationaux en la personne de Harouna Dermé, qui a fait remarquer qu’il n’y a pas d’équipe de football sans gardien de buts avant d’ajouter que cette initiative de Yacouba Traoré est la bienvenue. C’est pourquoi il demande le soutien de tous afin que cela s’étende à tous les niveaux sportifs.
Le lieutenant-colonel David Kabré n’a pas manqué pas de mots pour féliciter, au nom du parrain, le promoteur de ce centre qui, dit-il, fait la fierté du Faso. «Nous sommes rassurés que cela va perdurer et que nous aurons encore de grands gardiens de buts au Burkina», a dit celui qui représentait le parrain de la cérémonie.
Sa majesté le Moro Naaba, parrain à vie du centre de formation «L’Envolée», qui a bien voulu recevoir toute la délégation dans la cour royale, s’est d’abord permis de faire une démonstration de prise de balle, avant de dire toute sa satisfaction de l’initiative de Yacouba Traoré. Faut-il rappeler que sa majesté elle-même férue de football n’hésite pas à enfiler une tenue de gardien de buts quand l’occasion se présente. A tous les jeunes qui ont fais le choix de devenir gardien de buts, il demande beaucoup de courage et d’abnégation car dit-il, «le poste de gardien de buts est très difficile et beaucoup de joueurs l’évitent».
Yacouba Traoré qui est le promoteur de ce centre de formation a été professeur d’éducation physique. Il a également joué pendant 20 ans en première division et 9 ans en équipe nationale. Se consacrer à la formation des cadets est un devoir dont il ne saurait nullement se dérober. «A partir de cette rentrée, le centre devient professionnel. Ceci pour permettre à nos pensionnaires de faire valoir leur talent hors de nos frontières», explique t-il.
