«Améliorer la contribution du sport et des loisirs à la croissance de l’économie nationale», tel est le thème sous lequel se tient un séminaire national à Ouagadougou du 18 au 20 juin 2018.
Depuis le 8 novembre 2017, le ministère des Sports et des Loisirs dispose de son référentiel de conduite de ses actions pour la période 2016-2020 dénommé Politique nationale des sports et des loisirs (PNSL). La PNSL annonce donc une vision «claire» adossée à des axes et des objectifs stratégiques devant permettre d’asseoir les bases d’un véritable développement du sport et des loisirs au Burkina. «Le présent séminaire intervient comme une tribune pour échanger avec l’ensemble des acteurs du monde sportif, sur les modes d’opérationnalisation de la PNSL. Il offre une occasion pour envisager les voies et moyens de la réalisation de ces objectifs qui sont assez élevés», a laissé entendre Daouda Azoupiou, ministre des Sports et des Loisirs.
Il est donc attendu des participants, de conduire les mutations organisationnelles, institutionnelles et fonctionnelles pour atteindre un taux de 10% comme contribution du sport et des loisirs à la croissance de l’économie nationale. «La vision à l’horizon 2020, initiée par le Burkina Faso, à travers le PNDES, nous oblige à la création d’un marché du sport et d’une économie du sport qui vont permettre d’accélérer la croissance des moyens du sport et cela par le truchement d’une gouvernance avisée et performante», foi de Daouda Azoupiou.
Comment parvenir à cet objectif par la PNSL et les référentiels nationaux d’orientation, telle est la problématique à laquelle doit répondre ce séminaire qui offre ainsi une tribune d’échanges et de partage d’expériences au travers d’axes de réflexion parmi lesquels :
La problématique du financement du sport et des loisirs ; la mise à disposition des infrastructures de sport et de loisirs, leur maintien et entretien ; l’organisation des compétitions sportives, de l’élite à la masse ; la question de la relève et du sport de base, notamment chez les scolaires et les étudiants ; le développement du sport pour tous ; la professionnalisation de la gestion des structures dirigeantes des sports de compétition ; le renforcement des capacités des sportifs et du personnel d’encadrement etc. Tout cela avec des experts venus de divers horizons. Notamment François Blaquart, enseignant d’EPS, et formateur de football, de Gérard Akindes, spécialiste des programmes d’éducation et les formations en administration du sport, des évènements sportifs et du business du sport en vue de la coupe du monde FIFA de 2022 au Qatar, de Gladys Bezier, consultante en stratégie et management du sport et Damil Faye, titulaire d’un MBA en management du sport et fondateur de la société Jappo.