La Coordination des syndicats du ministère de l’Economie et des Finances (CS-MEF) du Burkina Faso a entamé, lundi, une semaine de grève pour dénoncer l’absence de «réaction franche de la part du gouvernement» face à ses revendications.
A travers une déclaration publiée sur sa page Facebook, la Coordination informe qu’en cas de non satisfaction de sa plateforme, elle observera une autre semaine de grève du 25 au 29 juin 2018.
«(…) pendant que la CS-MEF se bat pour sécuriser les acquis des travailleurs du MINEFID (ministère de l’Economie, des Finances et du développement, Ndlr) à travers la lutte en cours, le gouvernement continue dans sa logique de remise en cause de ces acquis», peut-on lire dans le document.
Et les signataires de mentionner que «de ce qui précède, les travailleurs du MINEFID (Douanes, Impôts, Trésor, Finances…) seront une fois de plus en grève du lundi 18 au vendredi 22 juin 2018 sur toute l’étendue du territoire national et dans les ambassades et consulats du Burkina Faso à l’étranger».
Tout en s’excusant auprès des usagers des services du MINEFID et des populations pour les éventuels désagréments que pourrait engendrer ce mot d’ordre de grève, la CS-MEF rappelle qu’elle n’est pas en lutte pour faire du tort à qui que ce soit mais plutôt pour obtenir du gouvernement la résolution des préoccupations soumises au Chef de l’Etat depuis le 14 mars 2018.
Néanmoins, la Coordination des Syndicats du ministère en charge de l’Economie et des Finances (CS-MEF) réaffirme toute sa «disposition au dialogue».
La présente grève des financiers intervient après la suspension de leur sit-in prévu du 11 au 15 juin 2018 dans le but de «donner une chance à la médiation».