Les forces vives du Burkina ont proposé le plafonnement des fonds communs à 25% au maximum de la masse salariale annuelle des bénéficiaires dès le du 1er janvier 2019, à l’issue de la conférence sur le système de rémunération des agents publics de l’Etat qui s’est tenue de mardi à jeudi.
Le plafonnement des fonds communs à compter du 1er janvier 2019 et la prise d’un décret précisant les modalités de leur répartition, font partie des nombreuses recommandations issues de la conférence sur le système de rémunération des agents publics de l’Etat.
L’objectif général de cette conférence, selon le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, était de "parvenir à un mécanisme garantissant une gestion équitable et soutenable des rémunérations des agents publics de l’Etat et permettant la recherche de l’apaisement social et l’accroissement de la productivité publique".
La question des fonds communs a défrayé la chronique au Burkina après que le 23 mars, devant l'Assemblée nationale, la ministre de l'Economie et des finances, Rosine Coulibaly, s’est exprimée sur une grève annoncée par la Coordination des syndicats du ministère (CS-MEF).
Mme Coulibaly a indiqué que de 2010 à 2017, les fonds communs (primes destinées à motiver les agents et à lutter contre la corruption et les détournements) au ministère de l’Economie et des Finances est passé de 7,43 milliards à environ 55 milliards FCFA.