Certaines intersections et rues de la capitale burkinabè, Ouagadougou, sont prises d’assaut par les vendeurs de volailles à la veille de la fête de l’Eid el fitr, mais ce n’est pas encore le grand rush des acheteurs.
Ces vendeurs de volailles dans des carrefours de Ouagadougou proposent pour la plupart des poulets (locaux ou de chair) et des pintades.
C’est le cas au Rond-point de l’Union africaine situé au quartier Kossodo, au Nord-est de la capitale burkinabè, où une tente est dressée pour abriter les commerçants de volailles et leurs marchandises.
L’affluence n’est celle des grands jours. Néanmoins, les vendeurs sont optimistes.
«Pour le moment, les gens ne viennent pas, mais d’ici à la tombée de la nuit, ils viendront», affirme, confiant, Issiaka Yaméogo, venu avec sa volaille d’un village périphérique de Ouagadougou.
Tout comme Issiaka, Omar Bonkougou est optimiste. «Je suis certain que d’ici à demain, vers dix heures, j’aurai fini de vendre la totalité ou du moins, une bonne partie de la quarantaine de têtes de poulets locaux que j’ai sur ce site», a-t-il espéré, sourire aux lèvres.
Les prix proposés par les commerçants varient entre 2.500 et 6.000 FCFA l’unité.
Au Burkina Faso, pays qui compte environ 60,5% de musulmans (selon les résultats de l’enquête de 2006), la fête de l’Eid el fitr sera célébrée demain vendredi.