La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris qui devait se prononcer sur la demande d’extradition de François Compaoré mercredi a demandé au Burkina Faso de lui fournir des informations supplémentaires et a fixé le délibéré au 3 octobre 2018.
Les juges français ont demandé au Burkina Faso d’apporter « des éléments matériels précis de nature démontrer l’implication de François Compaoré dans l’assassinat des quatre personnes ». Les autorités de son pays, qui souhaitent l’entendre dans l’affaire de l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo et de ses compagnons le 13 décembre 1998, auront quelques mois pour transmettre ces informations, avant le délibéré fixé au 3 octobre.... suite de l'article sur Jeune Afrique