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Le Quotidien N° 839 du 12/8/2013

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2e tour de la présidentielle malienne au Burkina Faso : Une affluence plus grande qu’au 1er tour
Publié le lundi 12 aout 2013   |  Le Quotidien


Election
© Autre presse par AS
Election présidentielle 2013:journée citoyenne de retrait des cartes nina
Vendredi 26 juillet 2013. Bamako. Les Maliens participent au retrait des cartes NINA


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Le dimanche 11 août 2013 a été une journée éminemment électorale pour les Maliens qui se sont rendus aux urnes, pour départager les deux prétendants au fauteuil présidentiel, lors du second tour. Ce duel qui oppose Ibrahim Boubacar Kéita, affectueusement appelé IBK, à Soumaïla Cissé ou ‘’ Soumi’’ connaîtra enfin une issue en faveur d’un des candidats. Dans la matinée, l’engouement des électeurs était satisfaisant comparativement à celui du premier tour, a confié le président du bureau de vote n°1, sis à l’ambassade du Mali, au Burkina. Nous avons fait le tour des bureaux de vote, à Ouagadougou, en vue de constater l’ambiance électorale qui y prévalait.
Les maliens se sont rendus dans les bureaux de vote au cours de la journée du 11 août 2013, en vue de choisir entre Soumaïla Cissé  et Ibrahim Boubacar Kéita, celui qui présidera aux destinées des Maliens. Ceux de la diaspora malienne n’étaient pas en reste. Au Burkina, l’Union pour la république et la démocratie (URD) avait remporté 57% des voix et le Rassemblement pour le Mali (RPM) a obtenu 28% du suffrage exprimé, au premier tour. Chaque parti politique a mis les bouchées doubles pour battre son propre record du premier tour. C’est pourquoi, au niveau des QG, des équipes s’évertuaient à motiver les militants pour aller voter. Au siège de l’URD, à Ouagadougou, nous avons rencontré une équipe mise en place à cet effet et des militants venaient retirer leurs cartes pour se rendre dans les bureaux de vote. A en croire le responsable, Oumar Touré, tout s’est bien déroulé puisque la mobilisation est à la hauteur. ‘’ Les militants nous contactent pour être guidés dans les bureaux de vote lorsqu’ils ont des difficultés’’, a-t-il martelé. ‘’ Nous avons également des minibus qui transportent les militants vers des bureaux de vote afin de faciliter leur déplacement’’, a t-il poursuivi. De l’avis de Dicko Sô/ Sangaré, la présidente des femmes de l’URD, l’organisation des élections au second tour a été une réussite, en ce sens que des leçons ont été tirées des insuffisances du premier tour pour régler le tir lors de la seconde échéance électorale. ‘’ Nous rencontrons moins de difficultés cette fois-ci parce que chaque électeur retrouve aisément son bureau de vote’’, a t- elle dit. Quant au délégué du RPM, Boubacar Sy , il a expliqué que les élections se déroulent bien. « Nous n’avons pas constaté d’irrégularités particulières. C’est vrai qu’au premier tour, beaucoup d’électeurs ont eu des difficultés pour retrouver leurs bureaux de vote. Nous avons pu résoudre cela. Nous restons confiants, comme au premier tour, et nous ferons tout pour dépasser les 28% que nous avons obtenu, au premier tour », a relaté le délégué du RPM. Au président du bureau de vote n°1, Gaoussa Kéita, de souligner que son bureau de vote s’est ouvert à 8h. Selon lui, il y a plus d’affluence dans son bureau qu’au premier tour. «  Nous avons déjà enregistré 170 votants aux environs de 12h », a-t-il dit. Il a ajouté que des dispositions ont été prises pour éviter les difficultés du premier tour. « Par exemple, un message est envoyé à Bamako et en 5 minutes, le bureau de vote de l’électeur, qui ne se retrouve pas, lui est vite indiqué », a-t-il renchéri. Par contre au premier tour, il y avait des bagarres dans presque la majorité des bureaux de vote. Cela n’est pas le cas cette fois-ci, a déclaré le président du bureau. « Au premier tour, plusieurs difficultés existaient. Des électeurs ne savaient pas où accomplir leur devoir civique ou n’avaient pas des procurations leur permettant de voter. Cette fois-ci, des mesures ont été prises par l’ambassadeur et ses conseillers pour trouver des solutions à tout cela », a témoigné Gaoussa Kéita. Un électeur, Rassim Maïga, venait d’accomplir son devoir de vote. «  Je suis venu voter parce que je veux que mon pays sorte de la crise. Je n’ai pas eu de problème pour retrouver mon bureau de vote et j’ai choisi le président qui peut diriger le pays », a dit celui-ci .
Par Soumoubienkô Roland KI et Carine Benanzir D. ILBOUDO (Stagiaire)

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