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Opération caisses vides dans les hôpitaux burkinabè : Le ministre de la santé dénonce une grève illégale

Publié le mardi 12 juin 2018  |  AIB
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© Présidence par D.R
Clôture de la 16e session du CNLS-IST : les différents acteurs invités à davantage de mobilisation des ressources et à une synergie d’actions
La 16e session ordinaire du Conseil national de Lutte contre le SIDA et les Infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST)a pris « des engagements forts pour des résultats probants au titre de l’année 2017 », à l’issue de ses travaux tenus le vendredi 14 juillet 2017 à Ouagadougou. Photo : Pr Nicolas Méda, minisre de la Santé
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Ouagadougou - Le ministre de la Santé, Nicolas Méda a qualifié hier, sur le plateau de la télévision nationale burkinabè, d'«illégale et injuste», l’opération ‘’Caisse vide’’ lancée par le Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA).

Selon le ministre Méda, la grève « est illégale » parce qu’elle va à l’encontre du nouveau code pénal.

En effet, le SYNTSHA prévoit au cours de sa grève qui démarre ce lundi jusqu’au 18 juin prochain, une « opération caisses vides » durant laquelle « les travailleurs doivent offrir gratuitement leurs prestations aux patients ».

Pour le ministre Nicolas Méda, le nouveau code pénal « puni de 5 ans à 10 ans d’emprisonnements » « tout agent public qui donne gratuitement ou vend à vil prix des biens publics » et contraint ce dernier a « rembourser 2 à 10 fois la valeur du bien dissipé c’est-à-dire donné gratuitement ».

Sur le plateau de la télévision nationale Nicolas Méda a rappelé la décision de gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes pris en 2016 par le gouvernement.

« Cela a un coût de près de 30 milliards de FCFA par an. Le gouvernement rembourse les formations sanitaires de ce coût», a-t-il précisé.

C’est pourquoi, selon le ministre, si le syndicat « déclare la gratuité des soins pour l’ensemble la population », il faut qu’il « rembourse aux formations sanitaires ce que cela va couter ».

« Nous allons calculer ce que ça va couter et nous allons réclamer à travers la justice que le syndicat nous paye cette somme puisque nous sommes dans la légalité», a-t-il prévenu.

Agence d’Information du Burkina

Wis/ak
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