A la faveur de la célébration en différé de la journée mondiale de l’Environnement sous le thème : « Planter des arbres aujourd’hui. Protéger le monde de demain », Ecobank et la mairie de Ouagadougou ont mis en terre, le 9 juin 2018, 300 plants sur l’avenue Kwamé-N’Krumah.
En plantant sur l’avenue Kwamé-N’Krumah de Ouagadougou, le 9 juin 2018, 200 palmiers dattiers et 100 bougainvilliers, « choisis pour leur esthétique et leur résistance aux rudes conditions climatiques », Ecobank et la municipalité de ladite ville veulent faire renaître la rue dont la fréquentation a baissé suite aux attaques terroristes. Pour le directeur général du groupe bancaire initiateur de la plantation, Cheick Travaly, l’acte vise à « donner à l’avenue la chance de revivre par la vie de l’arbre » et traduit la conviction du groupe qui est que son succès à long terme est étroitement lié au développement durable des économies et sociétés et de l’environnement des pays où elle est établie. « Kwamé-N’Krumah a mal, souffre des attaques terroristes et nous ne devons pas, pour la mémoire de ceux qui y sont tombés, la laisser mourir », a expliqué le DG. Quant au maire de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé, il a trouvé, en la plantation, l’occasion de relancer le plan de réaménagement de la rue. « Ce plan, a trois axes dont le premier est le reverdissement du terre-plein de la voie, le second, le pavage de ladite bande de terre surélevée. Le troisième axe est le renforcement de l’éclairage par le remplacement des poteaux électriques par des lampadaires au design plus adapté », a confié le bourgmestre. Aussi, il s’est réjoui de l’initiative d’Ecobank, qui permet de poser les bases de la dynamisation de « la plus grande avenue » de la ville. Il a invité les entreprises riveraines à suivre l’exemple du groupe bancaire. Pour sa part, le ministre d’Etat auprès de la présidence du Faso, Simon Compaoré, a salué le projet de la banque comme un encouragement à tous ceux qui, malgré les attaques terroristes qui y ont eu lieu, ne quittent pas l’avenue. Par ailleurs, l’ancien édile de la capitale burkinabè a accueilli favorablement le retour de l’ascenseur fait par Ecobank à la ville qui l’a adoptée en 1997. L’entretien des 300 arbres est, d’après le maire Béouindé, laissé aux entreprises riveraines qui, sensibilisées, s’y sont engagées. `